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Le contrôle des abattages sauvages de bovins

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 194 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 18/11/2015
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Un massacre d'animaux a de nouveau eu lieu dans la région de Soignies. Les faits se sont déroulés début octobre de cette année. Les auteurs se sont glissés dans une prairie à Neufvilles et ont administré une piqûre à trois équidés. Les deux premiers sont morts tandis que le troisième a heureusement pu survivre.

    Il ne s'agit pas d'un événement isolé. La presse fait souvent état ces dernières années de ce type de faits, semble-t-il en constante augmentation.

    Suite à une question orale en automne dernier, Monsieur le Ministre avait évoqué des phases de surveillance de la région de Soignies suite aux massacres à répétitions et aux dépeçages de plusieurs bovins. Les services de l'unité antibraconnage, l'Unité de répression des pollutions du département de la police et des contrôles et une équipe du Département de la nature et des forêts ainsi que le Service du bien-être animal ont exercé une surveillance de la région couverte par les localités de Soignies, Jurbise, Cambron-Saint-Vincent, Lens et Quévy. Du personnel étant placé en stand-by en vue d'interventions éventuelles. Quatorze agents utilisant sept véhicules d'intervention ont participé à cette surveillance. Les agents avaient pour mission de rechercher et de constater toute infraction sur les chemins de campagne sillonnés.

    D'autres opérations de ce type éventuellement dans d'autres territoires étaient prévues pour le printemps dernier.

    L'administration de Monsieur le Ministre lui rapporte-t-elle souvent ce genre de faits ? Pense-t-il qu'il y ait un lien entre les faits s'étant déroulés à Neufvilles et ceux survenus l'année passée concernant le dépeçage de bovins ? Quels éléments pourraient aujourd'hui permettre de rassurer les propriétaires des chevaux décédés ainsi que ceux de la région ? Quelles suites ont été données à la phase de surveillance intense survenue l'automne passé ? Qu'en est-il pour celle qui avait été prévue pour le printemps de cette année ? D'autres patrouilles de ce type ont-elles été organisées dans d'autres territoires touchés ou non pas ces faits divers ? L'objectif sous-jacent à ces patrouilles visait une collaboration accrue entre tous ces services. Quel bilan Monsieur le Ministre peut-il en tirer aujourd'hui ?
  • Réponse du 07/12/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Mon administration ne reçoit pas de telles plaintes. Celles-ci sont plutôt traitées par les services de police. Je ne peux me prononcer sur un éventuel lien entre ces différentes affaires.

    J’avais effectivement demandé à mes services, au printemps de cette année, d’assurer une surveillance particulière lors d’une opération ponctuelle qui s’est déroulée dans la région de Mons-Quevy. Elle n’a pas permis d’identifier le ou les responsables de ces massacres. Cependant quelques informations ont été récoltées suite au contact avec des agriculteurs. Celles-ci ont été transmises aux services de la police locale.