Le bilan après la fête du sacrifice

• Session : 2015-2016
• Année : 2015
• N° : 218 (2015-2016) 1

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• Question écrite du 18/11/2015

  • de DE BUE Valérie
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal
  
  L’organisation de la fête du sacrifice a énormément fait parler d’elle cette année. Un mois après le déroulement de celle-ci, peut-être est-il possible d’en faire le bilan. Qu’il s’agisse de l’impact du boycott de l’événement ou encore de la question des sites d’abattages, plusieurs questions restent en suspens.
  
  Monsieur le Ministre devait avoir une réunion avec le ministre Collin à la fin du mois de septembre. Qu’en est-il ressorti  ? Quel a été l’impact du boycott sur les éleveurs  ? Des décisions ont-elles été prises pour soutenir ces éleveurs  ?
  
  A-t-il finalement eu un retour quant aux abattages à domiciles  ? Ceux-ci ont-ils augmenté suite à la suppression des sites d’abattages temporaires  ? A-t-il déjà envisagé d’autres mesures pour endiguer le phénomène pour l’année prochaine ?
  
  Monsieur le Ministre évoquait la possibilité de développer des abattoirs mobiles. Où en est-il de sa réflexion et de leur développement  ?
  

• Réponse du 07/12/2015

  • de DI ANTONIO Carlo
  
  Comme l'honorable membre a pu en prendre connaissance en date 15 octobre 2015, suite au boycott dans le cadre de la fête du sacrifice, un accord a été établi entre mon collègue René COLLIN et moi-même, et ce, en concertation avec le secteur afin de mobiliser une enveloppe de 100.000 euros et de la consacrer aux éleveurs ovins. L’indemnisation a pris en compte les pertes encourues par les éleveurs pour qui cette production a un impact significatif dans la part du revenu à savoir ceux détenant plus de 30 brebis toute l’année.
  
  Suite au respect du règlement européen concernant les sites d’abattoirs temporaires, il n’y a pas eu de constat d’augmentation d’abattage à domicile si telle avait été le cas, il y aurait eu fatalement une augmentation de déchets dans la rue et nous n’avons pas fait ce constat.
  
  D’ailleurs, d’après les chiffres obtenus par l’AFSCA, sept abattoirs ont participé lors de la fête du sacrifice, un total de 744 bovins et 277 ovins. En 2014, sur neuf abattoirs, on comptabilisait 1615 bovins et 1068 ovins.
  
  On constate donc une diminution dans les abattoirs et qu’il n’y a pas eu, malgré les craintes préalables, de problème de salubrité publique ni d’augmentation du nombre de déclarations d’abattage privé d’ovins.
  
  J’ai rencontré la FICOW récemment et ils me remettront un rapport prochainement sur l’utilisation potentielle, mais aussi la gestion, d’un abattoir mobile.
  
  Pour l’année prochaine, nous continuerons à concerter les communautés concernées afin d’établir des relations plus efficaces avec les abattoirs fixes établis sur notre territoire. Une réunion en ce sens s’est déjà tenue avec la FEBEV (fédération des abattoirs).