/

Les suites de la fermeture de l'usine CBR Harmignies

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 220 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 18/11/2015
    • de MOUCHERON Savine
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    En janvier 2014 la direction de CBR annonçait son intention de fermer les portes du site d’Harmignies, usine de clinker et de ciment blanc située à quelques kilomètres de Mons.

    Cette annonce était expliquée, à l’époque notamment, par les difficultés structurelles auxquelles était confrontée l’usine ainsi que par la détérioration du marché du ciment blanc.

    L’usine d’Harmignies souffrait de plusieurs handicaps structurels. Les coûts de production et de logistique du site étaient trop élevés, à cause notamment de sa mauvaise situation géographique (aucune liaison n’est possible par bateau ou par voie ferroviaire), de sa faible capacité de production ainsi que du procédé de production par voie humide qui consommait plus d’énergie, émettait davantage de CO2 et coûtait donc beaucoup plus cher que le procédé concurrent par voie sèche.

    Diverses mesures avaient été prises avant 2010 pour tenter de maintenir la rentabilité de l’usine, notamment des restructurations en 2007 et 2013, et d’importants investissements visant à diminuer les coûts de production du site. Mais ces mesures et ces efforts n’ont malheureusement pas été suffisants pour assurer la pérennité des activités du groupe à Harmignies. L’usine n’était plus suffisamment compétitive et aucune amélioration significative ne pouvait être espérée à l’avenir. Une centaine d’emplois ont été perdus et le four a définitivement cessé de fonctionner en juillet 2014.

    Depuis plus d’un an l’usine est inoccupée et laissée à l’abandon. Des investissements wallons avaient été effectués avant cette fermeture. En effet, la société CBR a bénéficié de cinq subsides d'un montant total de 2 150 000 euros dans le cadre d'investissements pour un montant de près de 19 millions d'euros. De nombreux débats avaient d’ailleurs eu lieu au Parlement wallon.

    Monsieur le Ministre pourrait-il nous dire quel avenir serait réservé à cet outil ? L’usine sera-t-elle destinée à d’autres activités ? Les bâtiments seront-il revendus ?
  • Réponse du 02/12/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    À ce stade, je n’ai été saisi officiellement d’aucune demande concernant l’avenir du site d’Harmignies. Seuls des contacts informels entre diverses sociétés et mon Cabinet ont eu lieu.

    Au sujet des investissements wallons consentis, je renvoie l'honorable membre vers le Ministre de l’Économie.