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Le piteux état des routes wallonnes

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 304 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 07/12/2015
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    17,5 % des autoroutes wallonnes sont à améliorer.

    Le SPW développe actuellement un GPS dénommé « Programme de gestion des projets routiers ».

    D'après Monsieur le Ministre, 17,5 % de nos principaux axes routiers ont un état moyen ou doivent faire l’objet de réhabilitations en profondeur, soit près de 250 km de voiries.

    Ceci est un diagnostic publié par voie de presse et qui n’est guère flatteur pour les gestionnaires du réseau routier wallon.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il les informations publiées ?

    Puis-je demander et obtenir la liste des routes à moderniser reprise dans les 17,5 % en question ?

    Puis-je demander également d’évaluer le coût global probable de l’ensemble de ces chantiers ainsi que le calendrier de la remise en état desdites routes ?

    Le réseau à une longueur de 7.800 kilomètres, dont 1.800 kilomètres de voiries structurantes et 6.000 kilomètres de routes secondaires. 17.5 % de 6.000 kilomètres représente 950 kilomètres.

    Comment Monsieur le Ministre explique-t-il la différence avec le chiffre de 250 kilomètres qu'il cite ?
  • Réponse du 29/12/2015
    • de PREVOT Maxime

    L’état des voiries régionales n’est effectivement pas optimal et nécessite des travaux de réhabilitation pour lesquels les budgets nécessaires sont supérieurs aux moyens disponibles.

    C’est pourquoi, mon Administration, la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments travaille effectivement sur un « Programme de gestion des Projets routiers » pour affecter au mieux les budgets disponibles. D’ailleurs, ce processus sert de base à l’élaboration du Plan Infrastructures que je présenterai prochainement.

    Par ailleurs, pour rappel, le réseau régional est composé de 1.600 kilomètres de voiries structurantes, dont 875 km d’autoroutes et de 6.775 kilomètres de routes.

    Or, les 17,5 % annoncés concernent les routes structurantes, et donc, les 1.600 kilomètres ci-dessus.

    Il faut également rappeler que, l’Administration inspectant régulièrement ses voiries et tenant compte des travaux entrepris, ces chiffres sont en constante évolution. La liste de chantiers routiers de réfection n’est donc pas exhaustive et aborde un très grand nombre de voiries.

    En outre, je tiens à rappeler que le Plan Infrastructures reprendra la réhabilitation des voiries les plus endommagées du réseau, et ce, en partant d’un examen précis de mon Administration.

    Lorsque ce Plan sera arrêté, la liste des routes à réhabiliter sera annoncée. De là, des études plus fines pourront débuter pour chaque dossier, ce qui permettra d’établir un calendrier des réhabilitations.

    Étant soucieux de l’état des voiries, je suis avec attention la bonne mise en œuvre des chantiers routiers, avec un objectif de qualité, de confort et de sécurité.