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La Journée mondiale de lutte contre le sida

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 313 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 07/12/2015
    • de DAELE Matthieu
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Avec plus de 34 millions de morts à ce jour, le VIH continue d’être un problème majeur de santé publique. En 2014, 1,2 million de personnes sont décédées d’une cause liée au VIH dans le monde.

    La stratégie mondiale OMS du secteur de la santé sur le VIH, 2011-2015 vise à orienter la riposte du secteur de la santé au VIH. Dans le droit fil de la stratégie établie par l’ONUSIDA pour la même période intitulée « Objectif: zéro » et des engagements pris au niveau international, ses buts sont :
    - d’assurer l’accès de tous ceux qui en ont besoin aux services de prévention, de diagnostic, de traitement et de soins concernant le VIH ;
    - de contribuer à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé et leurs cibles d’ici à 2015.

    Monsieur Ministre peut-il nous informer sur les actions spécifiques qui ont été menées en 2015 et celles qui sont programmées pour 2016 afin de lutter contre et de prévenir efficacement cette maladie ? Comment encourager de nouvelles prises d’initiatives ?

    Il y a plus de 2 ans, le « Plan national Sida » était présenté avec fracas et une très grande publicité. Depuis, peu de choses ont évolué. On est toujours dans l'attente d'un coordinateur national de ce plan. Monsieur le Ministre a-t-il eu des contacts avec son homologue, Mme De Block, à ce sujet ? Qu'en est-il ressorti ? Comment compte-t-il mettre en place les recommandations liées à ses matières ?
  • Réponse du 23/12/2015
    • de PREVOT Maxime

    Depuis de nombreuses années, la prévention du sida et des autres infections sexuellement transmissibles (IST) est organisée par un secteur d’acteurs de terrain

    Les actions spécifiques menées en 2015 en matière de prévention du sida sont des actions récurrentes et concernent des programmes ciblés en fonction du public auquel il s’adresse (population générale, jeunes, publics festifs, migrants, usagers de drogues, prostitué(e)s, homosexuels, personnes vivant avec le VIH, etc.).

    Chaque année, ces acteurs poursuivent leurs activités et mettent en place des initiatives identifiées comme prioritaires pour leur public.

    L’ensemble des programmes de prévention mis en œuvre, tant en Wallonie qu’à Bruxelles, fait l’objet d’un travail de concertation (stratégies concertées) coordonné par l’Observatoire du Sida et des sexualités.

    Par ailleurs, malgré l’absence de désignation d’un coordinateur national du plan par la ministre fédérale de la Santé publique, la prévention du VIH/sida est travaillée au sein du groupe de travail inter cabinets « maladies chroniques » issu de la Conférence interministérielle.

    L’objectif est de mener simultanément, aux différents niveaux de pouvoir, des actions qui se renforcent mutuellement.

    À cet effet, il est bien prévu de suivre les actions du plan VIH/Sida et de rechercher notamment une collaboration plus étroite entre les initiatives menées par le pouvoir fédéral et les entités fédérées.

    Enfin, l’ensemble des acteurs et plus particulièrement ceux qui travaillent auprès des publics migrants et homosexuels ont axé leurs efforts pour faire adopter par leurs publics la prévention combinée : usage du préservatif et recours au dépistage en cas de prise de risque afin que les personnes ayant pris un risque soient dépistées le plus rapidement possible et puissent ainsi bénéficier très tôt du traitement contre le VIH et/ou autres IST.