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Le suivi du dossier de la crayère des fonds de Morveau à Binche

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 272 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 08/12/2015
    • de KNAEPEN Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Voici près de 20 ans que SPAQuE a mis en place la surveillance environnementale. Celle-ci permet d’assurer le suivi scientifique de tout site pollué. L’objectif est de suivre l’évolution de l’impact du site contaminé sur l’environnement, en particulier sur les eaux souterraines par lesquelles se propagent les polluants.

    Aujourd’hui, la surveillance environnementale gère près de 80 sites, sur lesquels des campagnes de prélèvements et d’analyses sont régulièrement menées. Des visites de terrain sont également effectuées afin de rendre compte de l’état des sites et de leur accessibilité, de la présence de dépôts sauvages, de l’état des infrastructures, des éventuelles détériorations de clôtures, des problèmes de salubrité ou de sécurité publique, etc.

    En septembre, octobre et novembre 2015, SPAQuE a ainsi effectué une centaine de prélèvements d’eau et près de 1.100 analyses (soit plus de 8.800 composés analysés) pour un suivi de la qualité des eaux souterraines ou de surface sur 18 sites, répartis sur l’ensemble de la Wallonie.

    Parmi ces sites, on retrouve le site de la crayère des fonds de Morveau à Binche.

    Ce site avait fait parler de lui fin 2008, début 2009 quand on y a suspecté une forte présence de biogaz près d’habitations.

    Après quelques années, quel a été le suivi de ces expertises ?

    Monsieur le Ministre pourrait-il me faire le point dans ce dossier ?
  • Réponse du 24/12/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Des campagnes d’analyses sont effectivement réalisées régulièrement sur le site de la crayère des fonds de Morveau à Binche. Le principal problème identifié est l’importante production de biogaz au sein du massif, observé dès les premières investigations et qui a imposé une sécurisation provisoire par la mise en place d’un dispositif d’extraction continue.

    Celui-ci permet de limiter les échappements gazeux. Les efforts de sécurisation portent principalement sur les installations du manège présent sur ce site.

    Depuis 2009, environ 3 millions de m³ de biogaz ont été pompés par le dispositif d’extraction du biogaz.