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Le rachat de la sucrerie de Brugelette

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 296 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 15/12/2015
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Dans le cadre de la réhabilitation des friches industrielles, la Wallonnie a acquis, pour le prix de 2.900.000 euros, les 60 hectares de l'ancienne sucrerie de Brugelette.

    Sachant que l'activité sucrière cessa, en 2008, comment expliquer ce délai particulièrement long pour cette acquisition ?

    Quelles furent les difficultés rencontrées et comment furent-elles résolues ?

    Quelles sont les étapes futures du dossier et l'échéancier dans lequel se placent Monsieur le Ministre et son administration ?

    Quelle place sera réservée, dans l'élaboration des projets futurs, aux autorités et au tissu socio-économique locaux ?

    Est-il exact que Pairi Daiza s'est déjà montré intéressé par la reprise de tout ou partie des terrains acquis ?
  • Réponse du 17/12/2015
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le délai entre la fin de l’activité sucrière et la récente acquisition s’explique par les procédures administratives préalables nécessaires à l’acquisition de cette ancienne sucrerie.

    Pour que la Région puisse l’acquérir, il fallait obtenir sa reconnaissance en tant que site de réhabilitation paysagère et environnementale, ce qui implique notamment une étude de faisabilité et la rédaction d’un rapport sur les incidences environnementales.

    Par ailleurs, toute vente implique une négociation, le prix dépendant principalement de l’état du bien et de son potentiel de reconversion. C’est pourquoi, sur la base du résultat de ces études et après plusieurs années de blocage, j’ai souhaité relancer le dialogue avec le groupe agroalimentaire « Südzucker », propriétaire du terrain. Ce qui a été fait en septembre dernier et après quelques mois de négociations, un accord a pu être trouvé.

    En termes de redéveloppement futur, le respect du tissu économique local de Brugelette et du caractère rural de la commune doit être prioritaire. Une attention particulière sera portée à l’intégration progressive du projet dans le cadre bâti existant de Brugelette.

    Concernant Pairi Daiza, il est vrai que ce dernier s’est montré intéressé, au même titre que d’autres investisseurs se sont manifestés. De manière globale, il me semble nécessaire d’entendre les différentes propositions des acteurs qui souhaiteront y développer un projet global, durable et porteur pour la Région. Le dialogue est ouvert.