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Le revêtement Landlock comme alternative au bitume

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 359 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 18/12/2015
    • de DUFRANE Anthony
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Selon le fabricant du revêtement routier Landlock, ce revêtement serait à la fois moins coûteux, moins toxique et plus facile à utiliser que le bitume présent actuellement sur nos chaussées.

    Le SPW a-t-il été contacté par le fabricant dans l'optique d'une phase de test ? Une procédure particulière a-t-elle été mise en place pour observer la tenue et la résistance de ce revêtement de sol par rapport à celui posé habituellement ? Quel est le positionnement du SPW sur le sujet ? Une analyse comparative des avantages et inconvénients est-elle en cours ? Sur base des informations déjà reçues et des premières utilisations, ce revêtement pourrait-il constituer une alternative crédible au bitume classique ? Et dans l'affirmative, à quelle échéance pourrait-on utiliser le Landlock sur nos routes ?
  • Réponse du 11/01/2016
    • de PREVOT Maxime

    Le fabricant du revêtement routier Landlock a effectivement pris contact avec mon administration, la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments qui reste ouverte à toute proposition. C’est pourquoi elle analysera prochainement les performances de ce produit.

    Des essais sur ce type de matériau vont être programmés dès que la Direction de la recherche et du Contrôle routier recevra les matériaux de Landlock, ces essais pourront débuter.

    Par ailleurs, une analyse comparative des avantages et inconvénients vient de débuter.

    Le 2 février 2015, des réparations de nids de poules avaient été réalisées dans la Commune de Thuin à titre expérimental. Toutefois, ce mélange n’a pas tenu à certains endroits et tend à se dégrader. Il n’a donc pas encore répondu positivement aux attentes.

    Actuellement, il est encore trop tôt pour savoir si ce matériau pourra être introduit correctement sur les voiries régionales. Les futurs essais en laboratoires, ainsi que d’autres applications sur le terrain permettront de mieux appréhender la situation.

    La Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments suit ce nouveau produit avec attention et envisagera sa mise en œuvre lorsque celui-ci répondra à toutes les exigences.