/

L'accueil des familles dans les nouveaux abris de nuit

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 367 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 28/12/2015
    • de DAELE Matthieu
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le Gouvernement wallon a décidé de créer cinq abris de nuit complémentaires d'ici 2018 afin de mieux couvrir le territoire, ajoutant une soixantaine de places à la capacité d'accueil actuelle de 166 places agréées.

    Les abris de nuit actuels sont situés à Charleroi (2), Liège (2), Mons, La Louvière, Seraing et Namur. Les cinq futurs abris seront installés à Verviers, Tournai, Mouscron, un dans le Brabant wallon et un en province de Luxembourg.

    Monsieur le Ministre peut-il me préciser le type de places qui seront créées dans ces abris de nuit supplémentaires ?

    Pour ce qui est de la Wallonie picarde, peut-il me dire si les abris de nuit seront ouverts aux familles ? Actuellement, les familles qui arrivent dans cette région sont envoyées à La Louvière. Le problème est que les familles doivent quitter tous les matins à 8 h. Les familles n'ont pas toujours les moyens de faire la route (pour scolariser les enfants, par exemple).
  • Réponse du 13/01/2016
    • de PREVOT Maxime

    Les modifications des textes décrétaux seront bientôt soumises au Parlement et à la Commission des travaux publics de l’Action sociale et de la Santé.

    Nous pourrons donc en débattre en séance. Néanmoins, compte tenu que ces modifications seront suivies d’arrêtés d’exécution et que ce n’est qu’une fois l’ensemble de modifications réglementaires adoptées que des futurs projets pourront être agréés, il est prématuré de déjà imaginer quel sera le type de places qui seront créées.

    Les opérateurs ne sont pas encore connus et ils auront possibilités de choisir en fonction des besoins avérés sur le terrain et de la configuration des bâtiments choisis le type d’accueil qu’ils envisageront.

    Quant à la problématique de l’accueil des familles, celle-ci nécessite des réponses adaptées à des situations particulières qui ne passent pas obligatoirement par un accueil en abris de nuit. Celui-ci ne devrait, à mon sens, qu’être utilisé en cas d’urgence avant réorientation vers des opérateurs comme les maisons d’accueil plus adaptées à l’accueil des familles.

    À cet effet, les acteurs de terrain sont les mieux à même de déterminer les réponses pertinentes aux besoins exprimés par les bénéficiaires.