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Les tracés du trident light visant à organiser un contournement du complexe du Bultia

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2015
  • N° : 335 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 29/12/2015
    • de POTIGNY Patricia
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Le 29 octobre dernier, Monsieur le Ministre a dévoilé la solution retenue pour désengorger la Nationale 5 à savoir le « trident light ».

    Outre la route actuelle, celle-ci sera dédoublée au niveau du Bultia.

    A priori, d’après le plan topographique communiqué, ces tracés devraient passer par des zones vertes.

    Comment préserver la nature, notamment le ruisseau Ry de Saint Ry, de ces travaux ? A-t-on déjà une idée de l’impact environnemental qu’auront ces travaux sur la nature environnante ? Des études d’incidences ont-elles eu lieu et quels en sont les résultats ? Dans le cas contraire, sont-elles programmées et à quelle échéance ?

    Enfin, on le sait, ce trident light émane d’une concertation entre autorités publiques, mais que sont devenues les recommandations émises par les comités citoyens, actifs dans ce dossier ? Toutes n’ont pu être entendues et retenues, ce qui a pour conséquence, dans le chef de certains, d’envisager d’ores et déjà des recours…

    Pour éviter tout blocage et des retards de chantier, Monsieur le Ministre prévoit-il de rencontrer ces riverains pour expliquer concrètement l’aboutissement de ce dossier, mais aussi pour répondre aux nombreuses questions qu’ils se posent ?

    Une meilleure communication pourrait sans doute aplanir les tensions.
  • Réponse du 14/01/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Ce 29 octobre 2015, le Gouvernement a décidé de réviser les plans de secteur de Charleroi et de Philippeville et en a adopté l’avant-projet pour inscrire le projet de tracé de la E420-N5 au sud de Charleroi et du périmètre de réservation qui lui est associé ainsi que le projet de contenu de l’étude d’incidences sur l’environnement.

    Il s’agit là de la première étape officielle de la procédure de révision du plan de secteur visée aux articles 42 et suivants du CWATUP. Comme le sait l'honorable membre, ce projet a fait l’objet de nombreuses études et tracés imaginés depuis plus de 20 ans sans qu’il ait pu aboutir jusqu’à présent.
    Un auteur de projet agréé doit être désigné dans le respect des règles des marchés publics. Lorsque l’étude d’incidences sera réalisée, le Gouvernement pourra adopter le projet de révision du plan de secteur en tenant compte des résultats de cette étude. Ce projet ainsi que l’étude d’incidences seront alors soumis à une enquête publique d’une durée de 45 jours. C’est donc à ce moment-là que les communes et les riverains concernés seront informés officiellement.

    Cette proposition a la particularité de globaliser de nombreuses recommandations émises tant par les comités citoyens que par les autorités, administrations et instances régulièrement consultées dans le cadre de ces procédures.

    Ces différentes contributions doivent être analysées, sachant que certaines ne sont pas compatibles entre elles. Le projet qui sera proposé à l’adoption du Gouvernement devra en tenir compte et être dûment motivé au regard de l’objectif poursuivi.

    Dans un souci de transparence vis-à-vis de la population et des mandataires locaux et bien que ce soit une démarche non obligatoire, je compte rencontrer, comme déjà annoncé, dans les prochaines semaines, les citoyens afin de présenter l’esquisse du plan de manière à ouvrir le débat.