/

Les alternatives aux sacs en plastique

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 364 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 11/01/2016
    • de IMANE Hicham
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Récemment, le Gouvernement wallon a approuvé en deuxième lecture l'avant-projet de décret de Monsieur le Ministre interdisant la distribution de sacs en plastique en sortie de caisse dans les commerces.

    Je me félicite de voir la Wallonie attaquer ainsi une cause de pollution importante.

    Néanmoins, je me pose plusieurs questions concernant les alternatives qui seront proposées à ces sacs en plastique.

    Le sac réutilisable d'abord semble être la solution idéale. Il reste ensuite les sacs biodégradables et les sacs en papier, qui semblent avoir la faveur de Monsieur le Ministre.

    Si la question du coût se pose une nouvelle fois, j'aimerais surtout me concentrer ici sur l'impact environnemental de ces alternatives.

    En effet, ni le bioplastique ni le papier ne sont sans risques. Pour le bioplastique, il se pose la question de la matière première, qui doit être produite par l'agriculture, parfois au détriment de la production d'alimentation, parfois avec des méthodes intensives polluant à leur tour.

    Pour le papier, je suppose qu'on parle ici de papier recyclé. Mais selon quelles méthodes et avec quelles garanties ?

    Quelle alternative aux sacs en plastique privilégiera Monsieur le Ministre ?

    Comment s'assurera-t-on de l'impact environnemental réduit de ces alternatives ?

    Enfin, comment compte-t-il garantir un accès aisé à ces alternatives pour les commerçants wallons ?
  • Réponse du 28/01/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je rappelle que la meilleure solution environnementale est et reste l’absence de déchets, c’est-à-dire la non-utilisation de sacs à usage unique.

    Les sacs en plastique à usage unique ont différents usages, que ce soit en sortie de caisse ou à l’intérieur du magasin : les alternatives sur le marché peuvent varier selon ces usages. Il revient aux acteurs économiques, mais également aux consommateurs, d’opérer des choix parmi ces alternatives, tenant compte notamment des besoins et spécificités des produits à emballer.

    Pour les sacs de sortie de caisse, les alternatives sont connues et largement disponibles sur le marché. Comeos reconnaît elle-même que cette interdiction ne changera pas grand-chose pour ses grandes surfaces. L’Union des Classes moyennes a sondé ses commerçants sur cette question. L'interdiction des sacs en plastique de caisse divise les commerçants, mais plus de 45 % y sont favorables sans condition et 19 % des commerçants seraient favorables si la mesure ne portait que sur les sacs de sortie de caisse.

    Pour les autres sacs que les sacs de sortie de caisse, une date d’entrée en vigueur différée est prévue, précisément pour permettre l’adaptation, et des exceptions toujours possibles en cas de nécessité, notamment pour des raisons d’hygiène.