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Les mesures de sécurisation de la RN 4 sur la commune de La Bruyère

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 427 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 18/01/2016
    • de HAZEE Stéphane
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    En complément de sa réponse du 6 janvier où Monsieur le Ministre indiquait que les « dossiers de sécurisation initiés sur les voiries régionales de l’entité de La Bruyère suivent bien leur cours », je me permets de l'interroger plus précisément sur la situation de la RN 4 dans sa traversée de La Bruyère.

    En mars 2013, j'interrogeais son prédécesseur sur la nécessité de réaménagement de cette voirie pour réduire les risques d'accident et mieux répondre aux besoins actuels en termes de sécurité et de mobilité générés par l'intensité et la rapidité du trafic (11 000 véhicules/jour selon son prédécesseur), et ce, à l'instar de ce qui a été fait pour d'autres portions de cette artère wallonne.

    Je relevais différents aspects qui posent problème et notamment :
    - le tronçon dangereux entre le carrefour « Didi » et l'entrée de la E42 (nombre d'embranchements pour des routes latérales qui s'y connectent et manque de passages piétons sécurisés sur une distance de plusieurs kilomètres) ;
    - le problème de visibilité au niveau du carrefour RN 4 et RN 904 en direction du carrefour « Didi » ;
    - les difficultés rencontrées par les usagers faibles, à savoir les piétons, mais également les cyclistes, dans leur traversée périlleuse de la route régionale due au déficit de passage sécurisé à certains endroits ou dans leur fréquentation de pistes cyclables, non sécurisées, le long de cette voirie à grande vitesse.

    Au niveau local, ces préoccupations ne manquent d'ailleurs pas d'avoir été soulevées à plusieurs reprises au sein du conseil communal de La Bruyère.

    Le prédécesseur de Monsieur le Ministre annonçait la mise à l'étude de plusieurs aménagements futurs au sein de l'administration avant de pouvoir en programmer la concrétisation « en temps utile » :
    - une modification de la configuration de la RN 4 « à moyen terme, comme toutes les routes à 4 bandes » et la mise en place « d’une séparation physique des deux sens de circulation » ;
    - à hauteur du zoning, la possibilité de rejoindre Rhisnes via le giratoire de la N958 via le zoning dans le cadre de son extension ;
    - à hauteur de Rhisnes, une réduction des carrefours intermédiaires (en nombre ou en importance) vers Rhisnes et Temploux afin de diminuer les points de conflits potentiels sur la RN 4 ».

    Plus de deux ans plus tard, la situation semble, étonnamment, à l'arrêt. Je souhaiterais dès lors faire le point avec Monsieur le Ministre.

    Peut-il confirmer que les études entreprises par la Direction des routes de Namur ont bien pu être menées à terme ? Quelles en sont les conclusions ? Les options choisies sont-elles identiques à ce que votre prédécesseur annonçait ?

    Quels sont les délais de réalisation desdites mesures ?

    Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer quand la Région entamera les travaux de sécurisation de cette voie rapide potentiellement dangereuse ?

    Par ailleurs, il reste un aspect important sur lequel il n'y a pas eu de réponse. Qu'en est-il en effet de la protection des usagers faibles, tant sur le plan des traversées piétonnes et cyclables que sur celui de la sécurisation des pistes cyclables le long de la RN 4 ? Quelles sont les dispositions que la Région envisage sur ce volet, en particulier sur la portion incriminée entre le carrefour « Didi » et l'entrée de la E42 ?
  • Réponse du 10/02/2016
    • de PREVOT Maxime

    Tout d’abord, il convient de préciser que la section de la N4 sur la commune de La Bruyère sera prochainement cédée à la SOFICO conformément à l’arrêté du 11 juin 2015.

    Selon les informations reçues de l’administration, aucune étude de la N4 dans sa traversée de la commune n’a été entamée à ce jour. Le tronçon en question n’est pas répertorié comme zone à risque.

    Par ailleurs, le recensement des besoins prioritaires effectué en 2015 par la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments n’a pas identifié cette zone dans la sélection des projets du plan Infrastructures 2016-2019.

    Néanmoins, la sécurisation des voiries répond à des besoins évolutifs dans le temps et mes services resteront attentifs à ce dossier.

    J’ajouterai enfin qu’une des impulsions du nouveau plan Infrastructures au niveau de la sécurité routière est la sécurisation des routes à quatre bandes sans séparateur central, dans l’idée de traiter tous les anciens types d’infrastructures qui ne répondent plus au standard actuel de sécurité routière.