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L'état déplorable de la RN 53

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 433 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 18/01/2016
    • de IMANE Hicham
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    C'est avec une forte déception que j'écris aujourd'hui à Monsieur le Ministre. En effet, la RN 53, un des axes principaux pour rentrer par Charleroi par le sud et desservant le musée de la photographie est depuis des mois dans un état déplorable. Or, dans la presse du 8 octobre 2015, on apprend que l'administration ne dispose plus du budget nécessaire pour effectuer les réparations minimales qui s'imposent.

    L'article de la Nouvelle Gazette de Charleroi dresse un constat catastrophique : « Du bas de l'avenue Paul Pastur à Marcinelle au R3, la majorité des 23 îlots directionnels au centre de la RN 53 sont en piteux état. Les joints entre les dalles et les Klinkers sont envahis par les mauvais herbes. Les bordures en béton ont pour la plupart été pulvérisées par des accidents sans qu'on ait pris la peine de les réparer, ni même de les remettre sommairement en place. Certains fragments de béton traînent sur les voies de circulation. Plusieurs poteaux de signalisation ont été arrachés ou renversés et n'ont pas été remplacés. Au pied du feu rouge devant le musée de la photographie, ce sont de grandes fleurs jaunes qui poussent anarchiquement. ».

    Face à ce constat, une réponse limpide de la porte-parole de l'administration : « Tous nos budgets sont déjà utilisés pour les réparations urgentes. » Et d'évoquer « un projet de réaménagement complet de cette portion de la RN 53 avec des aménagements pour les bus du TEC ».

    Combien de temps encore les visiteurs carolorégiens devront-ils passer par cette chaussée que la presse compare à « Tchernobyl 20 ans après la catastrophe nucléaire » ? Où en est l'avancement du fameux projet d'aménagement de la RN 53 ?

    Et, en attendant ce dernier, comment expliquer aux riverains que leur chaussée n'est « pas prioritaire », malgré la présence de nombreux gravats sur les routes ?
  • Réponse du 11/02/2016
    • de PREVOT Maxime

    Je suis conscient de l’état des îlots situés au centre de la chaussée dont l’objectif était de limiter la vitesse et d’éviter les dépassements non autorisés vu le trafic élevé sur la N53. Ceux-ci sont régulièrement impactés par des véhicules pour diverses raisons (manœuvres de véhicules de livraison, gros véhicules, accidents, …). Compte tenu de ces éléments, il est difficile de les maintenir dans un état satisfaisant.

    Par ailleurs, une étude est en cours au sein de la Société régionale wallonne du transport (SRWT) pour le réaménagement de la N53 entre le centre de Charleroi et Bomerée en faveur des transports en commun. Il est probable que les modifications de voirie entraînent soit la suppression des îlots et/ou modifications de ceux-ci. Ce projet est par ailleurs repris dans le Plan Infrastructures 2016-2019.

    Dans certaines zones, comme la traversée de Mont-sur-Marchienne, les îlots permettent aux piétons de traverser la chaussée de façon plus sécurisée pour se rendre dans les différents magasins du centre. Ils ont donc toute leur utilité.

    Ces îlots sont de conception ancienne et en fin de vie. Actuellement, ce type d’îlots est réalisé en béton pour éviter les divers joints (donc la présence de végétation) mais également pour éviter les dégâts liés aux avaries.

    Mon administration, le Service public de Wallonie (DGO1) a fait une estimation du coût de la démolition et de la réalisation de nouveaux îlots en béton monolithique, à savoir de 30.000 à 35.000 euros.

    Il est toutefois préférable d’attendre les résultats de l’étude de la SRWT (premier semestre 2016) pour éviter de faire des travaux inutiles.

    L’enlèvement des ilots les plus dégradés et l’uniformatisation de la signalisation des îlots sont par ailleurs commandés.