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Les chemins de halage

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 434 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 18/01/2016
    • de IMANE Hicham
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Les chemins de halage font partie du paysage wallon, tout autant que les canaux qu'ils bordent. Symbôles d'un passé industriel et d'une certaine sorte de mobilité douce, ils sont présents presque sur l'ensemble de notre territoire. Les amateurs de RAVeL se félicitent d'ailleurs souvent de leur intégration dans nos parcours de promenades.

    Monsieur le Ministre dispose-t-il d'un inventaire de ces chemins ? Combien de kilomètres de ces voies sont encore présents en Wallonie ?

    Quelle proportion de ces chemins est-elle intégrée dans une initiative comme le RAVeL et utilisée à des fins récréatives ? Parmi ceux-ci, combien sont encore sous gestion régionale ? Les autres dépendent-ils tous de l'autorité communale ?

    Enfin, quel budget est alloué à l'entretien de ces chemins ?
  • Réponse du 11/02/2016
    • de PREVOT Maxime

    Un inventaire des chemins de service, encore communément appelé chemins de halage par le grand public, existe. Les chemins de service le long des voies hydrauliques et le long des grands ouvrages hydrauliques représentent une longueur de plus de 892 km.

    685 km des chemins de services, intégrés dans le RAVeL ou utilisés à des fins récréatives, sont placés sous le statut des « chemins piétons-cyclistes et cavaliers » tel que définis à l’article 22quinquies du « Code de la route » et signalés par les panneaux F99 et F101.

    Un peu plus de 120 km des chemins de services sont placés, par nécessité d’exploitation, sous un statut de circulation automobile limitée sur autorisation, signalée par le panneau C3 (interdiction à tout conducteur) avec des additionnels ‘’sauf autorisation’’ et éventuellement M2 (excepté cyclistes).

    Les deux catégories précitées sont en gestion régionale. Le solde est remis en gestion communale. Il s’agit de tronçons bordés de nombreux riverains qui n’ont pour seul accès que ce chemin.

    Les chemins de service sont avant tout des chemins d’exploitation de la voie d’eau et en constituent très souvent voire exclusivement l’unique accès terrestre pour la surveillance, les travaux aux berges, etc. Le coût des travaux d’entretien ordinaire de ces chemins est réparti dans différents postes de baux généraux d’entretien des voies hydrauliques et il est donc difficile d’en extraire un montant annuel exclusivement limité à l’entretien ordinaire de ces chemins.