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L'évaluation par l'administration wallonne du plan de transport 2014 de la SNCB

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 442 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 18/01/2016
    • de LAMBELIN Anne
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Fin 2015, une évaluation du plan de transport 2014 de la SNCB a été publiée par la cellule ferroviaire de l’administration wallonne. Ce rapport, d’une dizaine de pages, montre que la Wallonie est touchée de plein fouet par les nouvelles mesures mises en place en décembre 2014.

    Ainsi, on constate que les principales gares wallonnes ont été organisées de façon à assurer prioritairement les correspondances vers ou depuis Bruxelles. En revanche, les liaisons entre les villes wallonnes offrent peu d’incitants aux déplacements au sein de la région. La dorsale wallonne est ainsi fortement touchée par de nombreux retards dus, entre autres, à l’ajout d’arrêts supplémentaires et aux correspondances médiocres.

    De plus, si les liaisons internationales directes, passant par la Wallonie, sont maintenues, leur temps de parcours est allongé de 10 à 37 minutes. Selon le rapport, il y a fort à craindre que ces liaisons directes disparaissent purement et simplement dans les prochains mois. D’ailleurs certaines lignes sont déjà supprimées, par exemple celle reliant Liège à Lille.

    Enfin, la cellule ferroviaire dénonce la suppression de nombreuses petites gares rurales.

    Comme on le constate, le nouveau plan de transport de la SNCB ne semble actuellement pas améliorer la situation en Wallonie.

    Quelles demandes concrètes la Wallonie peut-elle faire au Gouvernement fédéral pour améliorer la situation ? Des réunions sont-elles prochainement prévues avec les différentes entités ? Enfin, ce nouveau plan de transport facilite-t-il la collaboration entre la SNCB et la TEC ?
  • Réponse du 03/02/2016
    • de PREVOT Maxime

    Lors de la séance du 12 janvier 2016 de la Commission des travaux publics, de l’action sociale et de la santé, j’ai eu l’occasion de m’exprimer largement à propos de la politique ferroviaire, en particulier la démarche globale que je souhaite suivre s’agissant du plan de transport nouveau que la SNCB veut mettre en place à partir de décembre 2017, à savoir :
    - une analyse de l’actuel plan de transport,
    - une information à l’adresse de la ministre fédérale de la Mobilité,
    - une proposition de débat sur cette problématique au sein de la commission ad hoc.

    Ce sont les 3 étapes sur lesquelles je me suis engagé pour pouvoir, demain, formuler des recommandations appropriées pour la Wallonie à propos de ce futur plan de transport. Les 2 premières étapes ont été réalisées. La troisième relève de l’agenda des travaux de la Commission précitée.

    La plateforme d’intermodalité ne s’est pas encore réunie à ce jour, à ma connaissance.

    Pour ce qui relève de la collaboration entre la SNCB et les TEC, il me semble que mon collègue en charge de la Mobilité et des Transports, le Ministre Carlo DI ANTONIO est mieux placé que moi pour répondre à cette question.