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Le cadastre des lieux de culte non reconnus

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 283 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 22/01/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    L’Exécutif wallon estime qu’il faut renforcer la lutte contre le radicalisme, dans la mesure de ses compétences et de ses moyens, réaliser un cadastre et un screening des lieux de cultes non reconnus.

    Dans un premier temps, sur base de ses compétences, parce que le bâtiment n’est pas conforme. Ensuite s’il est réellement prouvé que le radicalisme y est présent, les communes pourront, seulement s’adresser au fédéral (la justice) dont le culte en tant que tel est une compétence propre.

    Monsieur le Ministre, faut-il vraiment passer par cette astuce ? Par la non-conformité des bâtiments ? Ne peut-on pas agir sur base d’une coopération entre les niveaux de pouvoir plutôt que d’agir l’un à côté de l’autre en passant par des "trucs et ficelles" ? Mais aussi sur base d’une coopération avec l’Exécutif des musulmans en négociant/préparant avec eux une stratégie efficace de lutte contre le radicalisme ?
  • Réponse du 17/02/2016
    • de FURLAN Paul

    Effectivement, le renforcement de la lutte contre le radicalisme est une priorité de l’Exécutif wallon. À cette fin, l’établissement d’un cadastre des lieux de cultes constitue un des axes du plan renforcé.

    Sans minimiser l’importance du combat contre le radicalisme, ce recensement est une mesure intéressante également à d’autres points de vue, notamment, dans le cadre de l’instruction des demandes de reconnaissance.

    Cette mesure n’est par ailleurs pas incompatible avec d’autres terrains d’action concertés.

    Enfin, la collaboration avec les organes représentatifs est fréquente, mais son champ d’action est limité aux établissements reconnus ou en voie de reconnaissance. Négocier avec l’Exécutif des musulmans de Belgique une stratégie efficace de lutte contre le radicalisme sort du cadre strict de mes compétences qui concerne, je le rappelle, les établissements publics de gestion du temporel des cultes reconnus ou les communautés en demande de reconnaissance.