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Les statistiques et perspectives du télétravail au sein de la fonction publique wallonne

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 97 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 26/01/2016
    • de POULIN Christine
    • à LACROIX Christophe, Ministre du Budget, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    En ce mois de janvier 2016, le SPF Mobilité et Transports vient de publier son diagnostic des déplacements domicile - lieu de travail pour l'année 2014. Celui-ci nous montre que le télétravail est de plus en plus pratiqué, dans les entreprises privées comme publiques.

    En Belgique, la possibilité de travailler à domicile ou de télétravailler est proposée par 18 % des unités d'établissement qui occupent 33 % des travailleurs concernés par le diagnostic fédéral. Le pourcentage est de 14 % des unités en Wallonie (soit 21 % des travailleurs).

    En prenant en compte le nombre de personnes qui télétravaillent réellement, cette pratique permet d'éviter 0,7 % des déplacements domicile - travail en Wallonie et jusqu'à 3,8 % à Bruxelles.

    Monsieur le Ministre pourrait-il nous donner des informations quant au nombre de personnes concernées à ce jour par cette pratique au sein de l'administration wallonne depuis l'entrée en vigueur de l'arrêté du Gouvernement wallon relatif au télétravail ? Le nombre annoncé l'an dernier de 687 personnes a-t-il évolué ? A-t-on des statistiques quant aux fonctionnaires qui, plutôt que de travailler à domicile, télétravaillent dans des tiers lieux ? De manière générale, quelles sont les perspectives en la matière pour la fonction publique wallonne ? La Wallonie n'a-t-elle pas vocation à servir d'exemple en la matière ?
  • Réponse du 16/02/2016
    • de LACROIX Christophe

    Depuis 2015, le nombre de télétravailleurs a évolué au sein du Service public de Wallonie. Au 1er janvier 2016, le télétravail est ainsi pratiqué par 956 membres du personnel.

    Selon les dispositions légales de l’arrêté du Gouvernement wallon du 7 avril 2011 relatif au télétravail, un appel à candidatures pour 2016 a été lancé en janvier dernier afin de permettre à de nouveaux agents de solliciter le télétravail.

    Plusieurs étapes vont mener à la désignation des candidats retenus. Premièrement, avant le 1er mars, le supérieur hiérarchique du candidat au télétravail remet son avis motivé sur la compatibilité du télétravail avec l’organisation et l’intérêt du service. Ensuite, avant le 1er mai, la direction des ressources humaines remet un avis sur la compatibilité du télétravail avec la fonction exercée par le candidat. Sur cette base, chaque comité de direction dispose d’un mois pour arrêter la liste des candidatures retenues et notifier sa décision motivée. Les candidatures retenues sont alors classées si leur nombre dépasse le quota autorisé pour l’année en cours. Ainsi, le nombre final de candidatures retenues sera connu fin juin.

    Par ailleurs, je rappelle que l’un des axes du Plan bien-être, qui sera présenté d’ici la fin du premier trimestre, concerne « le développement du télétravail et des NWOW (New world of World - New Ways of Working). À cet égard, un groupe de travail analyse notamment les améliorations à apporter au niveau de l’arrêté du Gouvernement wallon afin d’optimiser, d’assouplir et d’étendre le télétravail au sein de l’Administration wallonne.

    De plus, je peux déjà indiquer qu’une réflexion est également menée pour le Service public de Wallonie et les Organismes d’intérêt public afin d’envisager le développement d’une expérience pilote de travail en bureaux satellites. Il est ainsi prévu de réaliser un cadastre des bâtiments où des espaces peuvent être aménagés dans le cadre d’une expérience pilote en la matière.

    Pour conclure, je voudrais dire que l’instauration d’un nouvel esprit de travail, qui encouragera les initiatives individuelles et l’expression des talents dans un climat de confiance mutuel, au sein de l’administration wallonne, est un domaine qui me tient particulièrement à cœur.