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Le plan de gestion des déchets de l'industrie de l’emballage, de l’alimentaire et de la grande distribution

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 448 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 26/01/2016
    • de LECERF Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    La presse relatait ce 18 janvier la signature d'un accord sur la gestion des déchets, entre la Flandre et les industries de l'emballage, de l'alimentaire et de la distribution.

    Celles-ci vont investir 9,6 millions d'euros ces 7 prochaines années, avec comme objectif de réduire d'un cinquième d'ici 2022 la quantité totale de déchets, exprimée en poids.

    Le moins que l'on puisse dire dans ce dossier, c'est que la ministre flamande fait la course en tête et qu'on a un peu le sentiment de jouer le Poulidor de service.

    Je m'étonne que l'on ne parle plus de déchets sauvages, mais de quantité totale de déchets.

    Monsieur le Ministre connaît-il le contenu exact de cet accord ? Où en sont les discussions entre ces industries et la Wallonie ?

    La commission environnement aura-t-elle la chance de remettre un avis sur cette convention avant sa signature, afin de s'assurer que son contenu va bien dans le sens de la lutte contre les déchets sauvages ?
  • Réponse du 16/02/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le catalogue d’actions Be WAPP, approuvé le 9 juillet 2015, prévoyait déjà la possibilité d’une contribution du monde économique, et ce, plusieurs mois avant la Flandre.

    Comme l’a lu dans la presse l'honorable membre, j’ai signé un partenariat avec Fost Plus, Comeos et FEVIA pour améliorer la propreté publique. C’est une alternative à la consigne, que je trouve constructive et que nous allons pleinement saisir pour améliorer la propreté publique en Wallonie. Nous présenterons un programme d’action d’ici quelques semaines.

    Je laisserai donc deux ans aux entreprises pour s’impliquer avec la Région dans la lutte contre les déchets sauvages et enregistrer des résultats. 

    Pratiquement, le monde économique investira 3,9 millions/an dans l’amélioration de la propreté publique. Parallèlement, la Région affectera aussi à l’amélioration de la propreté publique une part substantielle du demi-euro par habitant versé par Fost Plus, dans le cadre de son agrément.
    L’ensemble bien coordonné de ces moyens permettra, je l’espère, d’atteindre des résultats équivalents ou meilleurs qu’un système de consigne.