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Les coupes de bois aux abords des autoroutes

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 493 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 27/01/2016
    • de IMANE Hicham
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Comme bon nombre d'automobilistes, j'ai remarqué ce qui semble être une vaste campagne de coupe des arbres en bordure des voiries régionales. Sur le R9, sur la E42, ou encore sur certaines entrées d'autoroutes comme à Mons, par exemple.

    Monsieur le Ministre peut-il expliquer dans quel cadre ces arbres sont-ils abattus et par qui ? Est-ce des ouvriers du MET qui gèrent ces multiples chantiers où, cela a-t-il été confié via un marché public ?

    Sachant l'intérêt économique que le bois retrouve, tant pour la construction que pour le chauffage, je m'interroge aussi sur la seconde vie qui sera réservée aux arbres abattus en bord de nos routes ? Ce bois sera-t-il vendu ? À quel prix et selon quel mode ?

    Enfin, ces deux considérations étant prises en compte, Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur l'impact budgétaire de telles coupes ?
  • Réponse du 16/02/2016
    • de PREVOT Maxime

    Tout d’abord, la gestion de la végétation le long des routes - en particulier les arbres - doit tenir compte des impératifs de sécurité routière. C’est le cas notamment au niveau du respect des distances de recul. Un vaste programme de traitement des obstacles latéraux est d’ailleurs en cours, car ces obstacles sont la cause de beaucoup de blessés et de tués dans les accidents. Les résultats très positifs recueillis depuis quelques années m’ont conduit à poursuivre et amplifier cette démarche.

    L’abattage des arbres à proprement parler se fait généralement via un bail de plantation, voire via un bail d’entretien classique. Cette opération est confiée généralement via un marché public, et donc très rarement réalisée par des agents du Service public de Wallonie.

    Les résidus des abattages ont effectivement une valeur marchande. L’intérêt financier des entreprises conduit naturellement à leur meilleure valorisation. Cela rencontre aussi l’intérêt des services publics qui reçoivent en conséquence de meilleures offres de prix pour la réalisation des travaux par la diminution des prix unitaires remis pour le marché.

    Par ailleurs, au niveau des baux d’entretien dans le cadre des espaces verts, le cahier spécial des charges prévoit la possibilité de remises de prix négatifs pour les postes sujets à valorisation, ce qui est le cas des produits de coupes et élagages.

    Enfin, selon les sources communiquées, les arbres abattus sont valorisés sous forme de copeaux de bois pour une réutilisation sur des chantiers de plantation et/ou sous forme de rondins de bois ou de plaquette pour être utilisés comme combustible de chauffage.