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La rénovation des motrices en fonction dans le métro de Charleroi

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 467 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 27/01/2016
    • de POTIGNY Patricia
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Dans un article du Soir du 2 janvier, le Président des TEC Charleroi explique la nécessité de rénover 35 motrices en fonction du métro de Charleroi.

    On apprend ainsi qu’au fil des ans, l’humidité a rongé le métal des toitures, ce qui a notamment pour conséquence des infiltrations d’eau dans les circuits électriques.

    Restaurer ces rames est donc aussi une question de sécurité puisque des courts-circuits pourraient, à tout moment, avoir lieu.

    Ces motrices ayant déjà plus de 30 ans, est-il vraiment opportun d’entreprendre des travaux sur du matériel qui a déjà vécu pour, en plus, prolonger leur mise en service de 20 ans ?

    La SRWT doit approuver prochainement le budget de 12 millions d'euros pour cette rénovation prévue sur trois ans. Ne serait-il pas plus judicieux d’investir directement dans de nouvelles rames ? L’obsolescence des rames actuelles ne risque-t-elle pas de devenir plus coûteuse au fil des ans avec une accumulation de pannes et autres soucis techniques ? Quelles sont les garanties que ces réparations ne s’avéreront pas être des rustines ?

    Enfin, quels sont les éléments qui ont motivé cette prise de décision plutôt que de choisir un investissement dans du nouveau matériel ?
  • Réponse du 11/02/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Un audit complet du matériel roulant du métro de Charleroi a été réalisé afin d’identifier les opérations de mise à niveau nécessaires et leur coût, par rapport à l’acquisition de nouveau matériel.

    Il ressort de cet audit que les 45 trams du métro de Charleroi pourront être modernisés à un coût équivalent à celui de 5 nouvelles motrices. Ce programme de rénovation permettra d’assurer une exploitation fiable avec les rames actuelles jusqu’à l’horizon 2035.

    Sur cette base, le Conseil d’administration de la Société régionale wallonne du transport a marqué son accord sur la prise en charge de ces rénovations.