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L'opportunité d'un numéro d'urgence pour les utilisateurs des TEC

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 481 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 01/02/2016
    • de LECOMTE Carine
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Avant la fin du premier trimestre 2016, la STIB devrait lancer un numéro d'urgence à destination de ses voyageurs. Le but de ce numéro est de permettre aux utilisateurs de la STIB de signaler tout incident ou agression sur le réseau. Il s'agira d'un numéro gratuit inspiré de celui que la SNCB a mis en place dès 2005, relié à la division Securail en charge de la sécurité sur les chemins de fer.

    En France, sur le réseau SNCF et RATP (Régie autonome des transports parisiens), des numéros d'urgence permettent également de signaler toute agression ou tout comportement de harcèlement. De plus, le numéro d'urgence de la SNCF (le 3117) est aussi joignable par SMS. Cela permet notamment aux témoins, souvent désemparés face à une agression, de la signaler plus discrètement.

    En Région wallonne, les utilisateurs des TEC victimes d'une agression ou témoins d'un incident ne disposent pas d'un numéro d'urgence pour signaler ces faits. Le signalement peut se faire soit via le numéro général des TEC, soit via le site Internet, ou encore, en contactant directement les forces de l'ordre.

    J'en viens à mes questions.

    Les TEC envisagent-ils de mettre à disposition des voyageurs un numéro d'urgence pour signaler les incidents ou les agressions ? Monsieur le Ministre plaidera-t-il pour la mise en place de ce dispositif ?
  • Réponse du 16/02/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Pour signaler une agression ou un incident, les clients du TEC disposent de plusieurs canaux de communication (tels que la ligne téléphonique du TEC, le site Infotec.be, le conducteur de bus, la police), qui permettent d’enclencher une procédure d’intervention rapide sur une ligne ou sur un site, en coordination concertée avec les forces de l’ordre.

    Actuellement, la mise en place d’un numéro d’urgence spécifique n’est pas envisagée par le Groupe TEC. Celui-ci restera néanmoins attentif aux développements du projet de la STIB en la matière. Je demanderai également à la Société régionale wallonne du Transport d’examiner cette question dans le cadre d’une réflexion globale à mener pour un transport public accessible et sécurisé pour toutes et tous.