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La grève au sein du TEC Charleroi

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 482 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 01/02/2016
    • de DE BUE Valérie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Même si elle n'a pas été très suivie, une nouvelle grève a touché les TEC Charleroi. Un syndicat protestait contre le licenciement d'une personne. La cause réside dans une altercation avec un autre employé en dehors de l’entreprise.

    La direction a considéré ces faits comme une faute ; elle précise aussi que des menaces de mort ont été proférées.

    Cette grève a de nouveau touché les usagers sans aucune communication pour prévenir des dérangements occasionnés.

    Y aura-t-il des sanctions contre ce syndicat ? Quelles mesures Monsieur le Ministre peut-il prendre pour éviter encore des désagréments pour les usagers ?
  • Réponse du 16/02/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le mouvement dont il est fait référence a été très peu suivi. Pour autant, je déplore cette action non préavisée, préjudiciable pour la clientèle potentiellement privée d’un service public de transport fiable, mais également pour l’image du TEC.

    En la matière, les sanctions prévues dans la convention AMéDIS (Amélioration du Dialogue social) en cas de mouvement de grève irrégulier seront appliquées. Les crédits d’heures octroyés aux organisations syndicales seront ainsi réduits.

    Depuis sa mise en place, la procédure AMéDIS au sein du Groupe TEC a permis le développement d’une démarche partagée de prévention et d’amélioration continue du dialogue social. Le Groupe TEC poursuivra dans cette voie afin de minimiser davantage encore les mouvements de grèves irréguliers.

    D’autre part, dans la perspective du prochain contrat de service public, j’examinerai, en concertation avec les responsables de la Société régionale wallonne du Transport, quelles sont les dispositions à mettre en œuvre pour accroître la responsabilisation des syndicats en matière de continuité du service à la clientèle des TEC. L’accentuation des pénalités financières en cas de grève non préavisée pourrait notamment être envisagée.