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L'état du pont de l'Enfer à Baudour

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 538 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 09/02/2016
    • de HAZEE Stéphane
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    En janvier, la presse se faisait l’écho du travail de l’administration visant à faire un état des lieux des ponts en Wallonie. Sur les 4.779 ouvrages d’art recensés, 170 ont des défauts importants à réparer à court terme.

    Dans le cadre de cette question, je souhaiterais traiter particulièrement du cas du pont de l’Enfer à Baudour qui se situe en face de l’entreprise « Air liquide ». Ce pont date des années 40 et supporte un charroi de poids lourds sans cesse croissant, surtout depuis le retour de la société « Bel fibre » à Baudour. Mais ce n’est pas la seule société qui utilise massivement du charroi lourd : la darse Ghlin-Baudour sud et les quais du PACO avec les entreprises « Deschieter », « Sol et Val », « Recymex »…

    Ce pont, sur lequel passent des centaines de camions chaque jour, a été « rafistolé » il y a plus de 10 ans mais, d’après nos informations, pas pour un charroi aussi intense et lourd que celui qu’il subit aujourd’hui. Près de ce pont se situe une voie d’eau et un voie ferrée, qui vient d’être remise à neuf par l’IDEA, ce qui améliore les possibilités de transfert modal et pourrait décharger le pont dont question.

    Je souhaiterais donc savoir ce qui est prévu par la Wallonie pour ce pont. Est-il dans les infrastructures dont l’état a été jugé préoccupant par l’administration ?

    Que compte faire Monsieur le Ministre pour sécuriser ce pont ?

    Va-t-il favoriser un transfert modal à partir des infrastructures existantes pour soulager le pont de tout ou partie du charroi ?
  • Réponse du 29/02/2016
    • de PREVOT Maxime

    Le pont de l'Enfer est un pont d'après – guerre. Il a subi des travaux de restauration il y a une petite dizaine d'années : réparation des revêtements routiers, peinturage de garde-corps, etc. Ces travaux classiques n'ont rien de « rafistolage ».

    Après avoir interrogé mon Administration, il en résulte que ce pont n'a pas de problème structurel, et est conçu conformément aux normes. Il peut donc subir tout charroi routier normal, quelque que soit la fréquence.

    Il n'est pas jugé préoccupant par celle-ci et à ce stade, il n’y a pas de transfert modal envisagé, même suite à l'accroissement de trafic dont il fait l'objet actuellement.