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L'éducation au développement durable et à l'environnement

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 511 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 09/02/2016
    • de MORREALE Christie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Chaque jour, plusieurs centaines d’associations sensibilisent nos jeunes au développement durable et à la protection de l’environnement.

    Qu'il s'agisse de projets éducatifs liés à la gestion de notre environnement, d'animations, de jeux, de stages, les activités prévues par ces associations sont nombreuses et rencontrent beaucoup de succès.

    Lors du transfert de compétences du Fédéral aux Régions, ces associations affirment avoir un budget raboté de 15 % par rapport aux années précédentes. Elles relayent donc leurs inquiétudes.

    Fédérées par le réseau IDée, ces associations craignent pour l’emploi, mais aussi, et surtout, pour l’offre d’animation qui devrait subir les conséquences de cette diminution de budget.

    Alors que l’environnement et la sensibilisation au développement durable devraient être au cœur de nos politiques publiques, Monsieur le Ministre confirme-t-il les chiffres avancés par ces associations ?

    Peut-il me préciser les budgets qui sont alloués par son administration à ces associations ? A-t-il été sensibilisé à la question ? Quelle est sa position dans ce dossier ?
  • Réponse du 23/02/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Lors de la formation du Gouvernement wallon, plusieurs mesures d’économie ont été adoptées dont, en effet, une réduction de 15 % en 2015 sur les montants alloués aux subventions facultatives -dont bénéficient bon nombre d’associations d’éducation à l’environnement et au développement durable. Leur programme d’activités et leur fonctionnement ont été adaptés en conséquence.

    Cette année, l’enveloppe budgétaire globale pour l’éducation à l’environnement est identique à 2015, à savoir un peu plus de 6 millions d’euros (6.154.856 euros).

    Comme j’ai déjà répondu à d’autres députés lors de questions semblables sur le sujet, le rôle de la Wallonie et des pouvoirs publics ne devrait pas toujours être assimilé uniquement au financement. Il est possible de soutenir ce secteur non marchand, de le reconnaître, de lui donner des impulsions nécessaires pour relever les défis sociétaux et environnementaux de demain. Une de mes missions principales, en tant que Ministre de l’Environnement et du Développement durable, est de préparer le secteur associatif à être prêt à ces évolutions.

    À cet égard, je suis convaincu qu’un cadre délimitant les axes du Gouvernement wallon, les thématiques importantes, comme je viens de le dessiner avec la stratégie de développement durable et bientôt avec le lancement d’un processus de réflexion sur l’éducation à l’environnement, est un atout pour le secteur associatif.

    Par ailleurs, je continue à travailler sur la mise en place du décret de reconnaissance et de subventionnement des associations environnementales dont le but est de permettre une meilleure structuration du secteur et un encadrement des soutiens financiers régionaux plus opérationnel.