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La stratégie de biodiversité pour le futur Grand Hôpital de Charleroi

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 241 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 09/02/2016
    • de DUFRANE Anthony
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Infrastructures sportives, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Comme nous indique le journal « La Nouvelle Gazette » de ce jeudi 21 janvier, les travaux du futur Grand hôpital de Charleroi (GHdC) commencent à Gilly. La construction de cette nouvelle structure qui verra le jour en 2022 commence sous l'égide de la biodiversité.

    En effet, ce nouveau site met un point d'honneur à respecter la faune qui l'entoure.

    Installé dans un vaste espace vert, l'hôpital a décidé de commencer ses travaux par la création d'une barrière à amphibiens. Il s'agit d'un écran synthétique de 50 centimètres de hauteur ponctué de terre qui servira de passage pour les amphibiens nombreux à cet endroit. Cela les conduira vers une grande zone verte préservée côté ouest pour leur meilleur développement.

    Sur base de ces informations, quels sont selon Monsieur le Ministre les points négatifs et positifs de cette migration « forcée » ? A-t-il une évaluation de ce plan stratégique qui se met en place ?
  • Réponse du 29/02/2016
    • de COLLIN René

    Le site choisi pour l’implantation du futur Grand Hôpital de Charleroi présente un grand intérêt biologique et est d’ailleurs reconnu comme tel (SGIB) par le Département de l’Étude du Milieu naturel et agricole. Ce site abrite plusieurs espèces protégées dont le Crapaud calamite, deux espèces de tritons et plusieurs espèces d’oiseaux et de végétaux.

    Comme prévu par la Loi sur la conservation de la nature, le promoteur du projet a fait réaliser une évaluation des incidences des travaux d’implantation du futur hôpital. Ce dossier d’évaluation a envisagé plusieurs alternatives de localisation. Dans le cadre de mes compétences, l’impact de ce projet sur des espèces protégées et leurs habitats a été abordé. Cette étude préalable a proposé des mesures d’atténuation et de compensation. Ces mesures ont été finalisées en concertation avec le Département de la Nature et des Forêts et ont été officialisées dans une dérogation à la Loi de la conservation de la Nature.

    Les travaux avec un impact sur les amphibiens sont et seront échelonnés de façon à maintenir en permanence des zones d’habitats favorables aux espèces.

    L’implantation d’une barrière spécifiquement visée dans la question vise à maintenir les batraciens en dehors de la zone des travaux. Cette mesure fait également partie des mesures d’atténuation fixées dans la dérogation accordée.