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Les statistiques sur le handicap

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 573 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 16/02/2016
    • de DURENNE Véronique
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Sur le site de l’AViQ, section handicap (ex-site de l’AWIPH), il est ainsi indiqué toute la difficulté d’obtenir des statistiques sur le handicap en Wallonie parce que peu de recherches avaient été réalisées dans le domaine.

    Monsieur le Ministre peut-il indiquer si prochainement des analyses statistiques seront réalisées dans ce domaine pour la Wallonie ?
  • Réponse du 03/03/2016
    • de PREVOT Maxime

    Je tiens tout d’abord à attirer l'attention sur la difficulté d’établir des statistiques dans ce domaine. Je confirme donc l’information donnée par l’AViQ. En effet, il n’existe pas de base de données officielle sur les personnes handicapées car, d’une part, il n’y a jamais eu de recensement au niveau de cette population et, d’autre part, la définition et les critères permettant d’établir le degré de handicap ne sont pas scrupuleusement identiques d’une région à l’autre en Belgique voire même d’un domaine à un autre.

    Les statistiques se basent dès lors principalement sur l’enquête de santé menée par l’ISSP (Institut Scientifique de la Santé Publique) depuis de nombreuses années : https://his.wiv-isp.be/FR/SitePages/Accueil.aspx.

    La Wallonie cofinance cette enquête.

    Les questions posées lors de cette enquête se fondent sur les critères de la Classification Internationale du Fonctionnement, du Handicap et la Santé de l’OMS (CIF). Ce sont les limitations fonctionnelles qui sont mesurées et non leur origine. Ceci permet de développer des approches transversales et d’observer les limitations fonctionnelles au sein de l’ensemble de la population. Cette référence à la CIF permet également d’assurer la comparabilité des résultats avec des enquêtes menées dans d’autres pays.

    Par ailleurs, l’adoption d’un outil BELRAI « handicap » et la mise en place du Conseil Stratégie et Prospective au sein de l’Agence pour une Vie de Qualité, devrait permettre d’améliorer cette situation.