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La faible offre de logements sociaux

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 327 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 16/02/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    D'après la presse « Quand on sait qu'il y a actuellement 39 000 ménages wallons en attente d'un logement social, on peut s'interroger sur la manière dent le marché locatif va réagir a cette nouvelle demande. Pour la fin de cette année, les estimations du nombre de réfugiés reconnus atteignent le cap des 31 000. Comme les candidats belges, les réfugiés devront aussi patienter trois à quatre ans pour obtenir un logement social ».

    L’observation publiée dans la presse ne manque pas de pertinence. Et avec l’objectif de créer sur cette législature 6.000 nouveaux logements sociaux, on restera largement en-dessous de ce dont on aura besoin pour satisfaire la demande croissante.

    Selon les observations du bureau du plan, il faudra d’ici une dizaine d’années construire au minimum 110.000 logements, dont au moins 40.000 logements publics – rien que pour offrir un logement à tout le monde. Et en matière de qualité, il faudra probablement rénover et moderniser (sur les plans de la salubrité, de la sécurité, de la performance énergétique) quelque 800.000 logements existants et souvent très âgés.
    Sans partenariat public-privé, on ne réussira jamais l’objectif, car toutes les autorités publiques réunies ne disposeront pas des masses budgétaires suffisantes que pour réaliser un tel programme. Il faudra donc sortir des idéologies et se mettre à forger des plans pragmatiques.

    Dont celui de créer à court terme un dispositif du type allocation logement, en transformant pour les ménages à revenus modestes le chèque logement en allocation logement, dès que le ménage se lance dans une opération location-achat.

    Pour ce faire, il faudra autoriser les SLSP à jouer pleinement leur rôle d’agent immobilier (en coopération avec le secteur privé) et construire des logements dans le but de les vendre moyennant une opération de type location-achat.

    Ce genre de montage aurait pour effet de doper l’offre beaucoup plus vite, faute de quoi on déplorera encore dans sept législatures le manque de logements sociaux (avec un rythme de 6.000 logements par législature face à un besoin de 40.000 logements, ce qui permettrait d’atteindre les 10 % de logements publics – sur base des chiffres actuels).

    Est-ce une piste envisageable ? Monsieur le Ministre est-il disposé à négocier un accord avec le secteur privé de la construction et du monde des finances pour élaborer d’abord un objectif en matière de construction-rénovation et ensuite d’assurer son financement ?
  • Réponse du 03/08/2016
    • de FURLAN Paul

    Je présenterai mes réformes en la matière dans le courant du dernier trimestre de 2016.