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Les euthanasies et abandons d'animaux

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 536 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 16/02/2016
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Les Sociétés royales protectrices des animaux (SRPA) de Liège, de Charleroi et d’Arlon ont annoncé une bonne nouvelle : elles n’ont presque pas dû euthanasier d’animaux à cause de la surpopulation pour faire de la place aux nouveaux arrivants. La majorité des animaux supprimés l’ont été en raison d’un état de santé désespéré ou d’un comportement agressif ou asocial.

    En 2013, face à l’afflux de chiens, il avait fallu en euthanasier 350 à la SRPA de Liège et 770 à celle de Charleroi. Une décision qui n’est jamais prise de gaieté de cœur, mais qui est obligatoire lorsque les animaux sont depuis longtemps en refuge et ne trouvent pas de famille, mais aussi lorsqu’il y a une arrivée massive d’animaux.

    Concrètement, des euthanasies liées à la surpopulation n’ont presque pas eu cours l’an dernier et je m’en réjouis.

    Par contre, et ce même si les comportements tendent vers un changement favorable, le nombre d’abandons et de saisies d’animaux reste élevé dans notre pays. Au sommet du hit-parade des abandons, les chiens appartenant aux races dites dangereuses ou issues de croisements avec ces races et donc des chiens qui ont besoin davantage d’espace que les petits chiens.

    Il reste donc encore du travail, car chaque abandon est un abandon de trop, et la moitié des chiens abandonnés ne sont pas pucés, ne serait-il dès lors pas nécessaire d’augmenter les campagnes de prévention en la matière ?
  • Réponse du 03/03/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’identification et l’enregistrement des chiens sont obligatoires depuis 1998, et la majorité des détenteurs le savent. Des campagnes de sensibilisation ont déjà été faites par le passé, via des brochures et lors de campagnes de contrôles ciblés. Des vérifications sur le terrain ont aussi lieu à toute occasion, lors d’une plainte ou d’une demande d’agrément d’éleveur par exemple.

    Il est nécessaire de continuer le travail en ce sens. L’Unité bien-être animal de la DGO3 va programmer, sous peu, des actions destinées à vérifier l’identification et l’enregistrement des chiens en Wallonie.