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La rénovation des piscines

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 256 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 16/02/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Infrastructures sportives, délégué à la Représentation à la Grande Région

    L'appel à projets sera lancé dès septembre avec une sélection des projets qui seront subsidiés en juin 2017. Le coup d'envoi des travaux sera donné en janvier 2018. On parle ici des piscines.

    On ne peut qu'applaudir Monsieur le Ministre de procéder à un choix objectif et totalement dépolitisé.

    Ainsi, la répartition sur le territoire garantit un choix objectif, notamment en faveur des zones profondément rurales ou « des milliers de gens doivent parcourir une longue distance pour trouver une piscine en bon état ».

    Il en sera de même pour privilégier les projets où les promoteurs réduisent au maximum les frais énergétiques probablement pour des piscines qui n’ont pas été retenues par le Ministre précédent de l’énergie dans le cadre du programme UREBA concernant l’isolation thermique du bâtiment ?

    L’objectif est de réduire le coût énergétique de 20 à 35 % de la facture moyenne, sauf que l’essentiel du coût énergétique d’une piscine consiste à chauffer l’eau. S’agit-il dès lors d’investissements dans des techniques de chauffage plus performantes ?

    Et il en sera de même pour les opérations en matière de sécurité des usagers ou de réduction maximale du chlore.

    Monsieur le Ministre savait-il qu’il y a encore des piscines (âgées) où le dosage du chlore se fait sans mesure précise ? Ce qui pose un énorme risque en terme d’accident. N’est-ce pas un investissement qu’il faut imposer à toutes les piscines, faute de quoi on devra les menacer de fermeture ? D’autant plus que c’est un investissement relativement peu coûteux.
  • Réponse du 08/03/2016
    • de COLLIN René

    L’étude de programmation que j’ai commandée, et qui sera confiée dans les prochains jours à un opérateur privé aguerri, sera une source importante d’informations permettant de guider les choix politiques qui devront être posés. Dans ce cadre, il sera pris en compte l’importance, entre autres, des réalités de la ruralité et du droit de tous à un accès au sport à proximité de chez lui.

    La réduction de la charge budgétaire annuelle des piscines, assumée par les pouvoirs locaux, est au cœur de mon travail. L'honorable membre l'a compris, elle passe par une avancée énergétique tout autant que par des choix techniques durables et moins onéreux sur le long terme.

    L’impact du Plan Piscines est estimé par le SPW INFRASPORTS à une réduction de la consommation énergétique annuelle de plus de 9.000.000 euros pour l’ensemble du parc. De plus, nous pouvons atteindre une réduction d’émission de CO2 de 85 %, soit 55.000 tonnes de CO2 en moins par an et cela, en investissant dans l’isolation, dans de la cogénération et les panneaux solaires, dans l’éclairage LED, mais aussi en modernisant les systèmes de traitement de l’eau et de l’air, ces derniers étant une source importante, souvent oubliée, de déperdition d’énergie.

    La santé et la sécurité des usagers sont prépondérantes. Aussi, chaque piscine établira un P-GASE – Plan de Gestion Active de la SEcurité – qui reprendra toutes les obligations légales en la matière, mais surtout une approche novatrice et participative de la prévention des risques lors de l’exploitation, mais aussi dès la conception de l’infrastructure. Cette offre sera assortie, entre autres, d’une formation courte à l’attention des encadrants-surveillants des groupes d’enfants et d’un renforcement de la formation à la surveillance des sauveteurs.

    En termes de santé, j’ai demandé au SPW INFRAPSORTS d’étudier les possibilités de sortir de l’ère « Chlore », ou tout le moins de tendre vers une réduction conséquente de son utilisation. Une étude est en cours.