/

L’installation d’une ligne à très haute tension dans le Hainaut

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 547 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 16/02/2016
    • de MOUCHERON Savine
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Depuis début janvier 2016, une demande de permis d’urbanisme est à l’étude sur plusieurs entités dans le Hainaut. Il s’agit des entités de Ciply, Bougnies, Genly, Sars-La-Bruyère, Eugies et Colfontaine. Cette demande porte sur le projet d’installation, par la société Elia, d’un câble de 150.000 volts sur ces entités.

    Dans ce contexte, plusieurs riverains de ces entités ont marqué leur opposition. Une étude d’incidences a été réalisée, mais ces citoyens s’étonnent notamment du doublement de la puissance de la ligne, qui est pour eux injustifiable. Il existe par ailleurs de nombreuses craintes relatives aux effets des champs magnétiques sur la santé mais aussi sur l’environnement.

    Monsieur le Ministre a-t-il eu vent de ce projet  ?

    L’enquête publique à présent terminée, quelle est la suite du processus  ?

    De quelle manière est justifiée l’utilité de doubler la puissance de la ligne, alors que nous savons que les nouvelles technologies sont de moins en moins énergivores, et que, à priori, la population n’est pas appelée à doubler  ?

    Comment répondre aux craintes de ces citoyens, qui s’inquiètent de l’installation de cette ligne si proche des habitations  ?

    N’y a-t-il pas d’autres alternatives  ?
  • Réponse du 19/02/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    La S.A. ELIA ASSET a introduit une demande pour la pose d’une liaison souterraine de 150 kV entre le poste de Ciply et le poste de Pâturages. Cette liaison s’étire sur le territoire des communes de MONS, FRAMERIES, COLFONTAINE et QUEVY.

    Cette demande est actuellement en cours d’instruction auprès du Fonctionnaire délégué qui est l’autorité compétente en première instance. Sa décision est attendue au plus tard pour le 29 mars 2016.

    Son instruction se fondera sur les éléments du dossier dont notamment l’étude d’incidences sur l’environnement, les résultats de l’enquête publique, ainsi que les avis des 14 instances consultées.

    Pour une bonne information, l’étude d’incidences sur l’environnement doit notamment examiner les alternatives de mise en œuvre du projet, ainsi que l’impact de ce projet sur la population.

    À ce stade, il ne m’appartient pas de me prononcer ni sur le fond ni sur le contenu d’un dossier dont je ne suis pas saisi. En tant que potentielle autorité de recours, je dois respecter le devoir de réserve qui s’impose.