Le Salon des professions à Namur

• Session : 2015-2016
• Année : 2016
• N° : 156 (2015-2016) 1

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• Question écrite du 22/02/2016

  • de GONZALEZ MOYANO Virginie
  • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation
  
  Le 3 février dernier, la Ligue de l'enseignement et de l'éducation permanente et Infor Jeunes Namur organisait la 13e édition du Forum aux professions. Un évènement qui a permis aux jeunes et aux professionnels de se rencontrer afin de pouvoir échanger sur les métiers et les réalités spécifiques à chaque emploi.
  
  Le forum était principalement destiné aux élèves de l'enseignement du secondaire général, technique et professionnel des écoles situées dans la Province de Namur.Cependant, l'accès était ouvert à tous : aux jeunes qui poursuivent ou non des études supérieures, qui se lancent sur le marché de l'emploi ou qui se destinent à d'autres types de formations qualifiantes.
  
  Puisque, pour l'occasion, Madame la Ministre a fait le déplacement, peut-elle nous dire comment s'est déroulé ce forum ?
  
  Cette année, 3.000 jeunes minimum étaient attendus ainsi que 220 professionnels venus de tous horizons. Dispose-t-elle déjà du chiffre inhérent aux entrées ?
  
  Par ailleurs, pour cette treizième édition, un focus était proposé sur l'égalité professionnelle femmes-hommes ; les métiers de l'informatique et de la construction pour les femmes ont été présentés ainsi que certains métiers paramédicaux pour les hommes, de même que les métiers du Bureau économique de la Province de Namur.
  
  Une exposition sur les métiers de la construction au féminin était également au programme. Madame la Ministre pense-t-elle que cette exposition a suscité des vocations ?
  
  A-t-elle eu l'occasion de rencontrer des jeunes qui, une fois la visite du forum terminée, ont décidé d'entreprendre une carrière souvent réservée aux femmes ou aux hommes ?

• Réponse du 22/03/2016

  • de TILLIEUX Eliane
  
  C’est avec un plaisir renouvelé que j’ai participé pour la deuxième année consécutive au Forum des professions de Namur, initiative conjointe de la Ligue de l’Enseignement et de l’Éducation permanente et d’Infor Jeunes.
  
  Comme le sait l'honorable membre, l’orientation des jeunes est au centre de mes préoccupations et plus globalement de celles du Gouvernement wallon. Il est important de soutenir tout événement qui permet à des jeunes de rencontrer des professionnels, tout comme il faut poursuivre la mise en œuvre de dynamiques et d’outils d’orientation qui permettent d’ouvrir le champ des possibles à toutes et tous, de les aider à poser des choix positifs, réfléchis, en connaissance de cause, parce que confrontés à la réalité du terrain.
  
  Les échanges que j’ai pu avoir avec les jeunes présents au salon m’ont permis de comprendre ce qu’ils venaient chercher comme information, pourquoi ils faisaient cette démarche et qui les y avait incités. De nombreux jeunes sont présents dans le cadre d’une initiative de leur établissement scolaire. Il apparaît, par contre, que beaucoup de jeunes poursuivent leur visite l’après-midi dans le cadre d’initiatives individuelles. Les jeunes sont alors généralement accompagnés par un parent.
  
  Selon les organisateurs, comme l’année dernière, 220 professionnels étaient présents. L’évaluation du nombre de participants n’a quant à elle pas encore pu être finalisée.
  Pour cette 13e édition, le focus a à nouveau été mis sur l’égalité professionnelle femmes-hommes. Dans cette optique, pour exemple, plusieurs professionnelles, passionnées par leur métier, représentaient les métiers de la construction. Les organisateurs ont également souhaité mettre à l’honneur les métiers du numérique, avec 15 métiers représentés et des séances d’information spécifiques.
  
  Le troisième focus au salon portait sur « Les métiers du BEP ». À cette fin, 18 métiers étaient représentés. L’objectif de la démarche était de permettre au personnel du BEP d’échanger avec des jeunes en recherche d’un aiguillage professionnel et, à ces derniers, de découvrir des métiers qu’ils ne soupçonnaient parfois pas, tout en mettant en avant leurs préoccupations et leurs aspirations pour leur avenir.
  
  Concernant l’impact de ce salon sur les jeunes, il est difficile pour les organisateurs de formuler des constats objectivés, car les évaluations avec les écoles n’ont pas encore été réalisées. Cependant, au-delà des vocations suscitées, l'objectif poursuivi est d'amener les jeunes à se questionner sur les métiers qui s’ouvrent à eux et de faire tomber les barrières qu'ils pourraient s'imposer dans leurs choix d'orientation, notamment en termes de genre.