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La sécurisation de la chaussée de Renaix à Velaines

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 616 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 23/02/2016
    • de VANDORPE Mathilde
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Depuis maintenant des mois, des riverains de la chaussée de Renaix interpellent les autorités publiques (Province, Commune et Région) au sujet de la sécurisation d’un tronçon de cette voirie qui traverse le village de Velaines.

    Cette ancienne route provinciale, passée depuis peu sous le giron régional, s’avère à cet endroit particulièrement accidentogène. Depuis 2006, un riverain a comptabilisé dix accidents, dont trois mortels. La vitesse inappropriée des automobilistes sur cette ligne droite est la principale raison de l’insécurité dont souffrent les riverains.

    Ces derniers désespèrent de voir les lieux sécurisés par l’installation d’un radar fixe, seule solution pour modérer les ardeurs des chauffards. Cette situation est d’autant plus interpellante que la commune s’est vue opposer une fin de non-recevoir à sa proposition d’installer un rail de sécurité devant les propriétés les plus exposées par les services régionaux. Ces derniers rétorquant que ceci était de leur compétence, mais depuis lors rien n’a été fait.

    Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer les raisons pour lesquelles les demandes des riverains demeurent lettre morte ?

    Un dossier est-il initié au sein de l’administration afin de sécuriser les lieux ? Dans l’affirmative peut-il faire le point sur celui-ci ?

    L’installation d’un radar est-elle envisagée ? Dans l’affirmative dans quel délai ?
  • Réponse du 14/03/2016
    • de PREVOT Maxime

    Pour rappel, la N48 est une ancienne voirie provinciale qui a été reprise par la Région wallonne le 1er janvier 2015. Compte tenu du nombre important de tronçons qui ont été repris sous le giron régional il y a un an, au regard des disponibilités budgétaires, il n’a pas été possible de sécuriser toutes ces anciennes voiries provinciales la même année.

    Le 1er avril 2015, interpellé par les riverains, j’ai demandé au Service public de Wallonie (SPW) qu’un rapport me soit transmis suite aux accidents qui se sont produits à cet endroit.

    Faisant suite au rapport qui m’a été transmis, une Commission provinciale de Sécurité routière (CPSR) s’est tenue ce 1er février 2016.

    J’ai attendu d’être en possession du rapport de la Commission provinciale de Sécurité routière (CPSR) avant d’envoyer une réponse complète aux riverains.

    Ce rapport nous ayant été transmis tout récemment, une réponse va être adressée prochainement aux riverains concernés.

    Au vu des critères techniques d’analyse, la pose d’une barrière de sécurité devant les propriétés n’est pas retenue dans les conclusions de ce rapport. Celui-ci précise de plus que, la zone n’étant pas qualifiée à haut risque, l’implantation d’un radar fixe ne pourrait se faire que si la Zone de Police introduisait un dossier montrant le caractère récurrent des infractions ou un taux anormalement élevé de celles-ci.

    Des contrôles réguliers de limitation de vitesse ont dès lors été demandés à la Zone de Police et une signalisation spécifique (risque d’aquaplanage) sera placée à court terme dans les deux sens en concertation entre mon Administration et l’Administration communale.

    Réaliser un reprofilage de la voirie sur 500 m pourrait constituer une alternative, mais représente un montant trop conséquent pour être imputé sur le marché d’entretien ordinaire. De ce fait, j’ai demandé d’examiner la possibilité d’intégrer ce projet dans le cadre d’un prochain exercice budgétaire.