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La sécurité dans les maisons d'accueil pour les femmes victimes de violences conjugales

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 655 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 26/02/2016
    • de MORREALE Christie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    L’hébergement des victimes de violences conjugales est une organisation particulièrement complexe. En Wallonie, il existe, à l’heure actuelle, près de 700 places qui peuvent accueillir des femmes victimes de violence, accompagnées de leurs enfants.

    Ces structures d’accueil sont financées par la Direction des affaires sociales suite à un agrément valable pour 4 ans. Ces services, bien qu’organisés à des adresses confidentielles, sont malheureusement souvent menacés et parfois attaqués par des auteur(e)s de violences. En effet, progressivement, l’adresse confidentielle se répand et des personnes mal intentionnées pourraient se présenter dans ces lieux. Le 8 octobre 2015, le siège social du Collectif contre les violences familiales et l'exclusion (CVFE), à Liège, a d’ailleurs été la cible d’une de ces attaques.

    Dans ce contexte, les services peuvent être confrontés à un public violent. Ce climat d’angoisse et de peur pèse évidemment sur le moral des victimes, déjà particulièrement sensibles, mais a aussi impacté les travailleurs. Quels moyens de sécurisation existent actuellement ? Monsieur le Ministre ne devrait-il pas permettre aux collectifs et ASBL qui le souhaitent de sécuriser les lieux d’hébergements ? Accepterait-il de débloquer des fonds extraordinaires via un appel à projets ?
  • Réponse du 15/03/2016
    • de PREVOT Maxime

    Avant tout, je me permettrai de préciser que les maisons d’accueil ont des agréments à durée indéterminée comme les autres opérateurs de l’action sociale et de la santé, agréés et subventionnés.

    Les moyens de sécurisation actuels sont les suivants :
    - adresse secrète ;
    - système de vidéosurveillance ;
    - sas de sécurité ;
    - barreaux aux fenêtres ;
    - code digital ;
    - procédure d’accueil.

    Quasi toutes les maisons ont mis en œuvre un ou plusieurs de ces systèmes de sécurisation (et même si elles ne sont pas reconnues pour l’accueil des victimes de violences conjugales). Elles peuvent, bien sûr, introduire une demande de subvention facultative pour améliorer leur dispositif actuel de sécurité.

    Il n’est donc pas prévu actuellement de débloquer des fonds extraordinaires via un appel à projet.