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Les animaux tués par les automobilistes

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 593 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 01/03/2016
    • de DENIS Jean-Pierre
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal
    « Près de 9 millions d'animaux tués sur nos routes en 2015 », titrait un quotidien il y a peu. La Wallonie semble à la traine en termes de sensibilisation. En effet, il semblerait que la Flandre soit plus proactive en la matière réalisant de nombreux aménagements spécifiques.

    La Direction générale des routes wallonnes avance un chiffre d'environ 500 animaux pour quelques 9.000 km d'autoroutes et nationales au sud du pays, ce qui semble bien loin des chiffres globaux révélés par l'étude flamande pour la Belgique.

    En 2013, la ville de Charleroi, à elle seule, avait ramassé 600 animaux morts sur ses routes. La même année, une autre source avançait que plus de 4 millions d'animaux sauvages étaient tués chaque année sur nos routes belges. 

    Les autorités publiques exigent-elles des aménagements spécifiques des voiries à certains endroits plus critiques ?

    Les bernes centrales de nos autoroutes coupées de portes à intervalles réguliers faciliteraient la fuite des animaux piégés par la circulation. Selon une étude menée au Canada, une signalisation accrue mieux ciblée en certains endroits attirerait davantage l'attention des conducteurs, limitant les risques d'accidents.

    Que pense Monsieur le Ministre de la réalisation d'une étude sur le sujet ?

    A-t-il eu des contacts avec votre collègue en charge des travaux publics sur le sujet ?

    Quels moyens ou dispositifs pourraient-ils être envisagés pour diminuer ce phénomène sur l'ensemble de nos routes ?

    Comment sensibiliser à l'échelon local, régional ?
  • Réponse du 03/03/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Tout comme l'honorable membre, je déplore que tant d’animaux soient victimes de nos infrastructures routières.

    Cependant, et il l'a évoqué, les travaux publics ne relèvent pas de ma compétence. Aussi, je lui propose de se tourner vers mes collègues les Ministres Prévot et Furlan en ce qui concerne ses propositions d’étude et d’aménagements.