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Les décès dus à la pollution de l’air

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 599 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 01/03/2016
    • de PUGET André-Pierre
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal
    Nous recensons 12.000 décès prématurés par an en Belgique et 400.000 en Europe à cause de la qualité de l’air, selon le directeur de l’Agence européenne de l’environnement qui commentait le classement mondial «Environmental Performance Index 2016» (EPI), réalisé par les universités américaines de Yale et Columbia. Nous serions le deuxième plus mauvais élève du continent, derrière le Monténégro.

    Quelle est l’action du Gouvernement wallon pour améliorer cette situation qui a une influence directe sur la santé des Wallons ?

    Le classement met notamment l’accent sur les particules fines particulièrement nocives pour la santé. La norme imposée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est fixée à 10 microgrammes/m3.

    Quelle est la concentration moyenne de particules fines en Wallonie ? Et comment peut-on agir sur cet aspect-là de l’étude ?
  • Réponse du 03/03/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le moins que l’on puisse dire est que le rapport des Universités de Yales et Columbia a eu un retentissement auprès de l'honorable membre. Je me dois de préciser qu’ils classent les États à l’échelle mondiale selon un « indice de performance environnementale » (EPI).

    À titre d’exemple et en réponse à la question, je précise que les concentrations moyennes annuelles en PM2.5 en Wallonie sont de 8,5ug/m³, le seuil préconisé par l’OMS étant de 10ug/m³. Elles sont bien inférieures au seuil européen de 20ug/m³.

    D’une manière générale, la qualité de l’air en Wallonie s’est améliorée continuellement au cours de cette dernière décennie.

    Mes priorités d’actions concernent le transport et les installations de combustion et plus précisément de chauffage.

    Le constat de la non-conformité des véhicules aux normes européennes et aux tests d’homologation est l’occasion de contraindre ce secteur responsable de 46 % des émissions de polluant ultra nocif qu’est le NOX, de réduire drastiquement les rejets atmosphériques.

    Au niveau de nos prérogatives régionales, je veillerai à ce que la réforme de la fiscalité automobile prenne bien en compte l’ensemble des paramètres liés à la qualité de l’air. Un programme de développement des nouvelles filières comme le CNG est en cours d’élaboration. À cela j’ajoute le développement du covoiturage et des moyens à y affecter ainsi que la poursuite des infrastructures performantes de transport en commun pour diminuer la masse de véhicules en circulation.