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L’introduction d’éthylotests spéciaux ("alcolock") dans les transports publics empêchant un véhicule de démarrer si son conducteur a trop bu

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 600 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 01/03/2016
    • de MOUCHERON Savine
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal
    Le 20 février dernier dans une interview à la presse, l'homologue fédérale de Monsieur le Ministre s’est exprimée sur l’introduction « d’alcolock » dans les véhicules publics. Ces éthylotests spéciaux empêchent un véhicule de démarrer si son conducteur a trop bu.

    Son homologue déclarait être favorable à l’introduction de ce système dans les bus scolaires et a déclaré, je cite, que : « des contacts sont prévus dans les mois qui viennent avec les Régions, qui sont compétentes en matière de transport régulier spécialisé ».

    Monsieur le Ministre a-t-il été contacté par la ministre fédérale de la Mobilité à ce sujet ?

    Quelle suite compte-t-il réserver à cette idée ?

    Quel serait le budget à imputer pour une telle mesure et quel en serait l’impact sur l’ajustement budgétaire ?

    Combien de conducteurs de bus TEC ont été contrôlés positifs à l’alcool en 2015 et en 2014 ?
  • Réponse du 17/03/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je suis, bien entendu, favorable à toute initiative susceptible de renforcer la sécurité routière en général et celle des usagers du transport public en particulier.
     
    En l’occurrence, la conduite sous influence parmi les conducteurs du TEC et des circuits scolaires est heureusement très peu présente. 
     
    En 2014, un conducteur effectuant un service de transport scolaire a été contrôlé positif et il n’y a pas eu de contrôle positif en transport scolaire en 2015. 
     
    Sur les lignes régulières, deux conducteurs ont été contrôlés positifs en 2014 et cinq en 2015. Ces conducteurs ont été immédiatement licenciés.
     
    Le coût unitaire d’un éthylotest antidémarrage est estimé à environ 2.000 euros HTVA. L’équipement de 1.000 véhicules s’élèverait à environ 2 millions d’euros HTVA. 
     
    Pour le surplus, ni le Groupe TEC, ni moi n’avons encore été contactés par la Ministre fédérale de la Mobilité sur le sujet.