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L'élevage d'animaux et le label bio

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 613 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 08/03/2016
    • de MOTTARD Maurice
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    L’actuel label européen AB bio proscrit toutes mutilations des animaux d’élevage. Mais il pourra, dès demain, être accordé à des exploitations qui pratiquent la castration, la caudectomie, l’écornage et qui attachent la queue des moutons avec des bandes élastiques. Cela est dû au résultat du vote des eurodéputés.

    Sauf dans les exceptions citées, dès qu’il y a mutilation de l’animal, on ne pourra plus lui accorder le label bio, mais il pourra toujours être mis en vente dans les rayons des produits classiques.

    Qu’en pense Monsieur le Ministre chargé du bien-être animal ?

    Ce type d’agriculture, mutilant l’animal, existe-t-il en Région wallonne ?

    Dans quels cas faut-il intervenir afin de stopper ces mutilations animales ?
  • Réponse du 23/03/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Tous les élevages wallons doivent respecter l’arrêté royal du 17 mai 2001 relatif aux interventions autorisées sur les vertébrés pour l'exploitation utilitaire de l'animal ou pour limiter la reproduction de l'espèce. Cet arrêté dresse la liste des interventions autorisées et fixe les conditions dans lesquelles elles doivent se pratiquer. Ces dispositions s’appliquent aussi bien aux élevages traditionnels qu’en production biologique.

    Dans tous les cas, l’accent est mis sur les méthodes préventives et ces mutilations ne doivent être réalisées que lorsqu’elles sont jugées indispensables. Nos inspecteurs en charge du bien-être animal sont informés de ces méthodes.

    En ce qui concerne plus spécifiquement la production biologique, l’application relève de la compétence de mon collègue en charge de l’Agriculture.