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Les aides à l'emploi

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 169 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 08/03/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    Durant la première année, les moins de 25 ans pourront toucher 500 euros par mois d’aide régionale. Il en va de même la seconde année et à partir de la troisième année, l’aide régionale sera dégressive, soit 250 euros par mois le premier semestre et puis 125 euros par mois pour le dernier semestre. Au total, cela représente 14.250 euros d’aides étalées sur trois ans.

    Actuellement, il y a en Wallonie 235.000 chômeurs dont la moitié n’a même pas son diplôme de l'enseignement secondaire. Un chômeur sur cinq a moins de 25 ans et un quart a plus de 50 ans.

    Les aides à l’emploi viennent d’être réformées, elles sont passées de 40 à une petite dizaine et seront gérées dans leur intégralité par la Région wallonne.

    Elles pèseront tout de même 1,6 milliard d’euros et seront fortement orientées vers les jeunes peu ou pas diplômés, les chômeurs de longue durée et les travailleurs âgés.

    Un montant de 500 euros par mois pour donner une chance aux jeunes sans diplôme, c’est un bel effort.

    Est-il envisageable que la mesure soit couplée avec une offre de formation en alternance qui donne à la fois expérience professionnelle et qualification ?
  • Réponse du 21/04/2016
    • de TILLIEUX Eliane

    Si le développement de l’alternance en tant que filière d’excellence constitue un chantier différent de celui de la réforme des aides à l’emploi, il convient effectivement toutefois de rappeler que, dans le paysage actuel des aides, il existe une réduction de cotisations sociales ciblée, consacrée au soutien du tutorat en entreprise. Force est malheureusement de constater que, pour des raisons diverses, la mesure remporte un succès limité.

    Par ailleurs, le Pacte pour l’emploi a d’abord et avant tout été souhaité par l’actuelle majorité afin de permettre l’augmentation du nombre de places de stage en alternance, dans le cadre de la formation organisée par l’IFAPME ou les CEFA, afin de soutenir l’importante réforme de l’alternance que je mène depuis le début de la législature.

    Les travaux de concertation avec les partenaires sociaux autour de cette thématique se poursuivent dans la perspective de l’adoption du Pacte, mais la réorganisation des aides a d’ores et déjà permis d’engranger un accord sur la mobilisation des moyens dédicacés à la réduction de cotisations sociales tuteurs dans un objectif d’amélioration de la qualité de l’encadrement du jeune en formation, mais aussi en lien avec la création de places de stage en alternance.

    De plus, le Pacte pour l’emploi et la formation abordera également la thématique des incitants financiers à la formation continue des travailleurs afin de mieux soutenir l’acquisition et le développement de compétences en entreprise.