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La sécurisation de l'avenue Jules Lahaye à Florennes (RN 98)

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 721 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 16/03/2016
    • de HAZEE Stéphane
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Un flux important, parfois continu, de véhicules transite par l'avenue Jules Lahaye à Florennes (RN 98) depuis la déviation rendue presque obligatoire par les travaux sur la RN 5 et provoque un malaise profond chez les riverains, auquel s'ajoutent les plaintes régulières relatives au bruit y lié.

    Cette situation se trouve aggravée par la circulation sur cette section d'un grand nombre de camions, fort chargés, qui empruntent souvent cette chaussée à très grande vitesse malgré la limitation de vitesse fixée à 50 km/h.

    Il va sans dire que ce trafic nuit également à la sécurité des usagers faibles qui ne disposent comme trottoirs, sur un côté de la chaussée, que d'une portion très restreinte de ceux-ci étant donné l'autorisation de stationnement (en partie) sur le trottoir.

    Les habitants de la rue et d'autres personnes concernées ont transmis à l'automne une énième pétition (150 signatures) aux autorités communales de Florennes.

    En cause principalement, le problème de la survitesse sur cette portion de la N98 entre Philippeville et Florennes, soumise à deux limitations de vitesse distincte (la zone 50 km/h entre le centre de Florennes et le sommet de la rue Jules Lahaye et la zone 70 km/h débutant à ce sommet).

    Ce problème est connu et attesté par la police locale qui a dressé plusieurs centaines de procès-verbal pour excès de vitesse au cours des dernières années. Les moyens préventifs et répressifs viennent à manquer.

    Cette portion de voirie étant à charge de la Région, je souhaiterais savoir comment l'administration évalue la situation décrite et ce qu'elle envisage pour diminuer la dangerosité potentielle de cette section, notamment pour les usagers faibles.

    La situation, en partie née des travaux de contournement de Couvin, a-t-elle été évoquée en Commission provinciale de sécurité routière (CPSR) récemment ? L'administration a-t-elle reçu une demande d'intervention pour ce tronçon ? Y a-t-il eu une demande de concertation de la part et avec les autorités communales en vue, par exemple, de l'installation d'un radar fixe ou d'autres dispositifs ?

    Monsieur le Ministre a-t-il pu prendre connaissance des doléances des riverains et autres parties prenantes ?

    Que pourrait-il être entrepris, au niveau de la Région, pour améliorer les conditions sur place ?
  • Réponse du 06/04/2016
    • de PREVOT Maxime

    Après vérification par mes services, il n’y a apparemment pas d’interférence entre la N98 et la RN 5 quant à un éventuel accroissement de la circulation sur la N98 consécutivement au chantier de sécurisation et de réhabilitation de la N5 en cours actuellement.

    En ce qui concerne le trafic et le sentiment d’insécurité sur la N98, section Florennes, avenue Jules Lahaye, une Commission provinciale de sécurité routière (CPSR) a été organisée le 16 mars 2016 dans le but d’analyser la situation avec tous les acteurs concernés dont la commune, de dégager des solutions à pouvoir mettre en œuvre et d’expliquer les diverses procédures ad hoc. 

    La configuration de la voirie en provenance de Philippeville vers Florennes présente une pente assez forte qui incite à la vitesse, ce qui engendre effectivement un sentiment d’insécurité pour les usagers faibles, sentiment renforcé par le déplacement d’air occasionné par le passage des camions. Toutefois, les services de police relèvent assez peu d’excès de vitesse. Le placement d’un radar répressif a été abordé.  Pour une efficacité maximale, il devrait être régulièrement placé et la cohérence des vitesses imposées devrait être vérifiée.

    La réflexion est lancée. La commune s’est montrée satisfaite de la rencontre.
    Elle va examiner la possibilité de déplacement du panneau d’agglomération jusqu’au bas de la descente et également au placement de mobilier urbain (bacs à fleurs, arceau…), de façon à renforcer l’image d’entrée d’agglomération.

    Mes services continueront à être attentifs aux enjeux de cette voirie.