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L'utilisation des systèmes d'exploitation et des logiciels libres au sein des organismes d'intérêt public sous la tutelle de Madame la Ministre

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 197 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 17/03/2016
    • de HAZEE Stéphane
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    Le logiciel libre est un modèle très intéressant surtout pour une région qui désire effectuer une transition vers un modèle économique circulaire, puisqu'il peut faire l'objet de modifications et surtout de mise à jour ou d'adaptation par n'importe qui. C'est une caractéristique qui permet aux utilisateurs de ces logiciels d'être plus libres et de ne pas dépendre d'une entreprise en particulier, ni de sa situation, ce qui est particulièrement intéressant pour les administrations et les institutions publiques.

    Les logiciels et systèmes d'exploitation libres représentent en effet une solution intéressante à des problématiques de plus en plus prégnantes, telles que l’exigence croissante de sécurisation et de confidentialité des données, la nécessité de maîtriser les solutions informatiques et de diminuer la dépendance technologique envers tel ou tel fournisseur en situation monopolistique, ou quasi monopolistique, ou encore la nécessité absolue d’éviter tout gaspillage de moyens budgétaires publics.

    La Déclaration de politique générale 2014-2019 n'évoque malheureusement pas l'utilisation des logiciels libres dans l'administration wallonne.

    Afin de mieux appréhender l'utilisation des systèmes d’exploitation et logiciels libres des organismes d'intérêt public soumis à son autorité de tutelle, Madame la Ministre pourrait-elle indiquer :

    1. la liste complète des systèmes d'exploitation utilisés au sein des organismes d'intérêt public relevant de son autorité de tutelle, sur les serveurs, postes de travail et autres équipements (y compris mobiles), en faisant la distinction entre systèmes d’exploitation propriétaires et systèmes d'exploitation libres;
    2. la liste complète des logiciels utilisés au sein des organismes d'intérêt public relevant de son autorité de tutelle, en faisant la distinction entre logiciels propriétaires et logiciels libres (avec les quantités respectives de licences par logiciel) ;
    3. les dépenses annuelles effectuées durant l'année 2015 pour l’achat de licences propriétaires;
    4. les dépenses annuelles effectuées durant l'année 2015 pour l’achat de logiciels libres ?
  • Réponse du 02/05/2016 | Annexe [PDF]
    • de TILLIEUX Eliane

    Le FOREm et l’IFAPME sont particulièrement attentifs à l’évolution et à l’impact des logiciels libres. Une analyse de l’opportunité de recourir à un logiciel libre est systématiquement réalisée, notamment lors du choix d’un nouvel outil informatique. Toutefois, au-delà des logiciels libres au sens strict du terme, il y a lieu de prendre également en compte les logiciels « open source », les gratuiciels (freeware) et les partagiciels (shareware).

    Cela fait de nombreuses années que Le FOREm et l’IFAPME utilisent des logiciels libres. La position des départements responsables en matière de logiciels libres est de toujours considérer ceux-ci s’ils se révèlent être une solution solide, professionnelle, pérenne, pour laquelle il est possible de trouver, à prix compétitif, une forme de support auprès d’un partenaire ou auprès de l’éditeur.

    Chaque situation est donc analysée au cas par cas. Parmi les logiciels libres utilisés au FOREm et à l’IFAPME, les plus connus sont : Linux, Ubuntu, Apache Web Server et Tomcat, Java, Mozilla Firefox, Eclipse, BIRT, PHP, MySQL, WordPress, Paint.net, VCL Media Player, 7-ZIP, Lucene/SolR, et ServiceMix.

    En annexe à la présente réponse, il est joint un inventaire des technologies logicielles informatiques utilisées au FOREm et à l’IFAPME, avec une indication mentionnant s’il s’agit ou non d’un logiciel libre.
    En 2015, les dépenses réalisées par Le FOREm pour l’ensemble des licences payantes (logiciels protégés et « open source ») ont été de 4.838.000 euros, dont 510.000 euros pour les licences à usage pédagogique. Pour la même période, l’IFAPME a consacré tant en développement qu’en achat de licences payantes un montant de 421.270 euros dont 41.020 euros ont été consacrés aux logiciels « open source » pour la maintenance et le développement.