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Le ras-le-bol des riverains de la chaussée d'Aalbeke à Mouscron

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 770 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 30/03/2016
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Depuis une dizaine d'années, les riverains de la Chaussée d'Aalbeke à Mouscron se mobilisent pour tenter de retrouver un peu de quiétude face au passage incessant du charroi lourd et des automobilistes

    Ils menacent d'engager des actions de protestation plus physiques et d'éventuelles actions en justice face à ce qu'ils considèrent comme une forme d'indolence des pouvoirs publics.

    L'échevine de la Mobilité reconnaît l'impuissance de la commune et rappelle que la voirie relève du domaine public wallon !

    Monsieur le Ministre et son administration connaissent-ils le dossier et plaident-ils coupables ? Quelles sont les responsabilités et comment expliquer la lenteur de gestion ?

    Le point peut-il être fait sur l'état du dossier et ses éventuelles perspectives d'amélioration ? Les riverains peuvent-ils espérer retrouver le calme ?

    Des moyens budgétaires sont-ils dédicacés ? Lesquels ?
  • Réponse du 20/04/2016
    • de PREVOT Maxime

    La chaussée d’Aalbeke fait en effet partie du réseau régional (N514).

    La Wallonie a en gestion des voiries où, par nature, le trafic est plus important que sur les autres voiries. C’est sur ces axes que doit se concentrer la majeure partie du trafic.

    Par essence même, le trafic lourd sera aussi dirigé vers cette infrastructure régionale afin de garder une accessibilité plus locale sur les voiries communales (où le maintien d’un cadre de vie peut être favorisé par rapport à la mobilité).

    Dans le cas de la chaussée d’Aalbeke, le caractère de transit mentionné est justifié, car il s’agit effectivement d’un axe fort au niveau régional.

    L’enjeu sur cet axe a été abordé à plusieurs reprises et est bien connu tant des autorités locales que du Service public de Wallonie (SPW) qui essaient ensemble d’améliorer le cadre de vie tout en préservant la mobilité.

    Des discussions sont actuellement en cours et pourraient déboucher sur l’organisation d’une Commission provinciale de Sécurité routière destinée à élaborer conjointement des mesures d’amélioration de la situation, comme, par exemple, la gestion de la vitesse.