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La crise des réfugiés

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 776 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 31/03/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    L’été dernier, les 28 États européens s’étaient engagés à relocaliser 160.000 migrants ; à ce jour, seuls 497 l’ont été.

    Depuis la Seconde Guerre mondiale, c’est la plus grave crise migratoire qu’observe l’Europe et elle nous démontre toute son impuissance.

    Les États européens sont trop lents à appliquer le plan de répartition des réfugiés auxquels ils ont pourtant souscrit l’été dernier, accuse la Commission Juncker.

    Les deux pays en première ligne, à savoir la Grèce et l’Italie, sont appelés à poursuivre leurs efforts afin d’améliorer les conditions d’accueil.

    Le Commissaire européen en charge de la Migration l’affirme : si les États membres avaient fait ce qu’ils devaient, la situation serait différente depuis longtemps.
    Les États traînent les pieds, mais légalement ils disposent de deux ans pour s’exécuter.
    L’exécutif européen perd patience, mais dispose-t-il de l’arsenal nécessaire pour leur imposer sa mise en œuvre ?

    Dans l’hypothèse d’une répartition plus équilibrée des migrants entre l’ensemble des pays européens, quel en sera l’impact à notre niveau en ce qui concerne le nombre de personnes à accompagner dans la cadre du parcours d’intégration ? Quels sont les pronostics du Gouvernement wallon en la matière ? Et quels sont les effets sur le plan budgétaire ?
  • Réponse du 15/04/2016
    • de PREVOT Maxime

    Je me permets d’attirer l'attention sur le fait que cette question concerne le parcours d’intégration, matière visée à l’article 128, §1er de la Constitution transférée à la Région en application de l’article 138 de celle-ci.

    Je me permets dès lors de suggérer à l’honorable membre de transmettre sa question à l’entité compétente de sa communauté d’origine.