/

Les animaux tués le long des routes wallonnes

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 800 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 31/03/2016
    • de PREVOT Patrick
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Selon un rapport réalisé par Natuurpunt à la demande du Gouvernement flamand, rapport qui s’appuie sur des données récoltées par des bénévoles sur le site waarneming.be, 8,8 millions d’animaux ont été tués sur nos routes en 2015. Il s’agit donc d’une moyenne de 25.000 par jour.

    L’administration wallonne a récemment fourni des chiffres bien moins alarmistes. Il y aurait ainsi une dizaine d’animaux par semaine fauchés sur les quelque 9.000 kilomètres de route que compte la Wallonie, soit 500 animaux tués par an.

    Comment Monsieur le Ministre explique-t-il la différence importante entre les chiffres fournis par Natuurpunt et ceux en votre possession ?

    Sur les chiffres en sa possession, quelle est l’évolution du nombre d’animaux tués sur nos routes ces dernières années ?

    Quelles mesures ont été prises afin d’éviter les collisions avec les véhicules ? La Région flamande prétend justement vouloir mettre en place plusieurs mesures afin de lutter contre ce phénomène. Parmi les mesures préconisées, on parle de la mise en place des cordages, des écuroducs, des aménagements en amont des nouvelles routes, etc. Par rapport à ces éléments, où en est-on en Wallonie ?
  • Réponse du 21/04/2016 | Annexe [PDF]
    • de PREVOT Maxime

    La base de données des accidents corporels de la circulation comporte, comme son nom l’indique, tous les accidents corporels recensés par les services de police et donc pas l’ensemble des accidents de roulage et pas les accidents avec dégâts matériels uniquement. De plus, elle ne contient que les accidents pour lesquels la police a été appelée sur les lieux de l’accident, un chiffre noir existe donc bel et bien.

    La base de données permet au policier de sélectionner « animal en liberté » parmi les obstacles possibles en cas de collision. Sur base d’une sélection des accidents mentionnant au moins un « animal en liberté » comme obstacle, nous obtenons le tableau qui se trouve en annexe.

    Nous ne disposons pas d’information sur le type d’animal percuté, ni même si l’animal était vivant ou non avant ou après la collision.