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La valorisation des objets trouvés

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 786 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 12/04/2016
    • de DUFRANE Anthony
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Les journaux du Groupe l'Avenir mettaient, le 17 mars dernier, en évidence une initiative intéressante. Il s'agit de la coopération entre l'ASBL “Les Petits Riens” et la SNCB. Chaque année, 30.000 objets sont retrouvés dans les trains et les gares de la SNCB. Si une petite partie d'entre eux retrouvent leur propriétaire, les autres sont acheminés vers Bruxelles-Midi où le camion des Petits Riens vient tout récupérer. Cette ASBL revalorise ainsi 75% des objets trouvés.

    En plus d'être bénéfique pour les personnes à faibles revenus, cela a engendré 15 emplois et dégagé un bénéfice de 75.000 euros à l'ASBL. La SNCB est donc le premier fournisseur des Petits Riens.

    Comment Monsieur le Ministre analyse-t-il cette initiative ? Une opération similaire existe-t-elle avec la SRWT ?

    Dans la négative, ne serait-il pas intéressant de l'implémenter ?

    Dans ce cadre une collaboration avec les ressourceries est-elle à privilégier ?
  • Réponse du 27/04/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Des initiatives similaires existent également au niveau du Groupe TEC pour la gestion des objets trouvés, les modalités pouvant varier entre les 5 TEC selon les spécificités des acteurs locaux avec lesquels chaque TEC est en contact.

    Ainsi, par exemple, au TEC Liège-Verviers, les objets trouvés dans les bus sont, chaque jour, acheminés vers le centre des Objets trouvés de la Gestion Centre-Ville de Liège. Au TEC Charleroi, les objets trouvés non réclamés sont déposés à l’ASBL « Faim et Froid » de Gilly.

    Autre exemple, au TEC Hainaut, les objets de valeur (GSM, PC…) sont conservés sous clé en attendant leur propriétaire, les autres sont déposés auprès d’associations caritatives comme les Petits Riens, Emmaüs, ou les Restos du Cœur.

    Compte tenu de ces éléments, le Groupe TEC n’envisage pas de revoir ces procédures existantes de valorisation des objets trouvés.