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Les radars wallons

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 820 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 13/04/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    75% des radars fixes installés le long des principaux axes routiers et des autoroutes wallonnes sont opérationnels. Cela veut donc dire que 1 sur 4 n'est pas en état de fonctionner.

    Les différentes causes misent en avant sont les pannes, le vandalisme, le matériel accidenté, l'alimentation défectueuse suite à des travaux, le temps de réaction du distributeur d'électricité, les travaux routiers à proximité modifiant la limite de vitesse, l'entretien, le déplacement des radars, etc.

    La vétusté du matériel n'est pas en cause. Le coût annuel est de 55.000 euros, pour la trentaine de radars situés le long des autoroutes wallonnes, comptant les consommations et l'entretien. Des investissements sont quand même nécessaire afin de maintenir opérationnel le parc des radars et pour le moderniser en suivant les évolutions technologiques.

    Peut-on croire que 25% du matériel n'est pas opérationnel ?

    Que prévoit le Gouvernement wallon pour le rendre opérationnel le plus rapidement possible ? Avec quels budgets ? Dans quels délais ?

    Quelle est la raison qui explique que les radars ne sont pas opérationnels ?

    Quel en est l'impact sur le plan de la sécurité routière, premier objectif de la mise en place des radars ?
  • Réponse du 03/05/2016
    • de PREVOT Maxime

    Je confirme que le taux de disponibilité moyen des radars fixes est de l'ordre de 75 %. L'indisponibilité s’explique en effet par un large champ de raisons : matériel effectivement en panne, vandalisme, matériel accidenté, alimentation défectueuse suite à des travaux parfois à plusieurs km, temps de réaction du distributeur d'électricité, travaux routiers à proximité modifiant la limite de vitesse, entretien, déplacement des cinémomètres (radars), etc.
     
    Un marché global d'entretien et de réparation des radars sur autoroutes vient de se terminer. Il fait partie de la planification des entretiens et d'amélioration de la disponibilité des radars.
    En ce mois d'avril, 100 % des radars le long des autoroutes sont donc opérationnels.
     
    L'indisponibilité temporaire d'un radar n'a en soit pas d'incidence directe sur la sécurité routière. Toutefois, sur le long terme, cela pourrait créer un sentiment de laisser-aller et d'impunité. Je m’emploie, avec l’administration, à éviter ce sentiment, notamment au travers des entretiens des boitiers de radar.
     
    Au sujet de l’efficacité des mesures prises pour améliorer la sécurité routière, il faut tenir compte de toute la chaîne: contrôles, verbalisation, rapidité de la sanction, suivi effectif de la sanction. C'est toute cette chaîne que je souhaite rendre plus efficace.
     
    D'une part, je souhaite une réaction plus rapide lors d'une indisponibilité d'un radar, mais je souhaite aussi que les radars fonctionnent 24h/24 et 7j/7 avec des seuils de tolérance réduits. Pour ce faire, il faut que la verbalisation et les parquets puissent suivre.
     
    Mon intention est d'agir pour une automatisation plus poussée de toutes les étapes : contrôles, constatation, verbalisation, sanction, recouvrement.
     
    Je rappelle enfin qu’un décret instaurant un système d'amendes administratives régionales est en préparation et le projet sera soumis au Parlement de Wallonie fin 2016. Mon administration a régulièrement des contacts avec les services de police et des parquets à ce sujet.