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La lutte contre les mutilations génitales féminines

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 855 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 14/04/2016
    • de MORREALE Christie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le 3 juin 2015, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles adoptait une proposition de résolution relative à la lutte contre les mutilations génitales féminines. Il était alors question d’intégrer la problématique des mutilations génitales féminines dans la formation de base de certaines facultés et/ou cycles de formation afin de détecter les signaux de risque et de réagir adéquatement. Je pense évidemment aux secteurs de la santé, de la petite enfance,… 

    On sait que malgré l’interdiction légale de ces pratiques, plus de 4 000 petites filles sont considérées comme à risque sur notre territoire. Depuis 2008, ce chiffre n’a cessé d’augmenter.

    Ce mardi 15 mars, j’apprenais via la presse que Mme la secrétaire à l’Égalité des chances du Gouvernement régional bruxellois soutient activement un vaste projet de formation du personnel soignant de première ligne pour le personnel des hôpitaux. Ces formations, assurées depuis juin 2015 par le Groupe pour l'abolition des mutilations sexuelles féminines (GAMS) et l'ASBL INTACT notamment, ont été dispensées à plus de 233 personnes.

    Actuellement, quelles sont les formations prévues en la matière lors de la formation initiale ? Quelles sont les universités qui dispensent actuellement ces formations ? En tant que ministre de l’Égalité des chances, je connais la sensibilité de Monsieur le Ministre sur la question. Va-t-il donc suivre la démarche de son homologue ? Quels sont ses contacts avec le ministre de l’Enseignement supérieur, compétent pour la formation universitaire, sur ce dossier ?
  • Réponse du 03/05/2016
    • de PREVOT Maxime

    Je confirme que je me suis formellement engagé à lutter contre les mutilations génitales féminines (MGF) à travers le plan d’action national de lutte contre toutes les formes de violence basée sur le genre (PAN 2015-2019) et le plan intrafrancophone 2015-2019 de lutte contre les violences sexistes et intrafamiliales.

    Les mesures wallonnes prises dans ce cadre concernent notamment des actions de sensibilisation et d’information et l’accompagnement des femmes victimes de MGF.

    Sachant, aussi, que la Wallonie octroie 52.000 euros par an à la Société scientifique de médecine générale pour des programmes de formation continue aux médecins généralistes en matière de détection et d’accompagnement de personnes victimes de violences dans le couple et dans la famille.

    Cependant, les mesures spécifiques en matière de formation initiale sur cette problématique relèvent de la Fédération Wallonie-Bruxelles, j'invite dès lors l'honorable membre à se tourner vers les ministres en charge de ces matières au niveau communautaire.