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La répartition par commune des budgets du Plan infrastructures

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 864 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 19/04/2016
    • de MOTTARD Maurice
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le plan Infrastructures doit permettre de remettre en état une partie du réseau routier régional.

    Dans la presse, certains se sont livrés à une analyse personnelle des chiffres de ce plan.

    8,7 % des kilomètres de routes qui vont être réparés sont principalement situés dans les communes dont sont issus les ministres wallons, le président du Parlement de Wallonie, les présidents du PS, du cdH, le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles. On atteint les 27,32 % du budget total, a contrario les communes à majorité MR ont 6,69 % de kilomètres de routes qui vont être réparées, mais ne représente que 9,14 % du budget total du plan Infrastructures.

    Puis-je demander à Monsieur le Ministre d’expliquer les critères qui ont servi au choix des projets à retenir dans le « plan infrastructure » ?

    En tout cas, et sans avoir fait un examen exhaustif, le plan concerne des communes à majorités très diverses. Puis-je, pour objectiver la question, lui demander de nous dresser la liste des communes qui « profiteront » dudit plan ?
  • Réponse du 11/05/2016
    • de PREVOT Maxime

    Je ne souhaite pas rentrer dans une polémique de répartition des budgets du Plan Infrastructures qui ne correspondent à aucune réalité objective, tant ce Plan ambitieux a justement voulu se départir d’une répartition subjective.

    En effet, depuis 2014, sous mon impulsion, la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments et la SOFICO se sont lancées dans la construction d’un nouveau modèle de Gestion des Projets routierS (donnant l’abréviation GPS).

    Cette nouvelle démarche comprend 2 processus importants : le processus d’identification des besoins et de sélection des projets pour l’objectivation des choix ainsi que le processus de gestion des projets routiers pour leur mise en œuvre dans un souci de grande qualité.

    Le premier processus vise à objectiver le choix des projets les plus pertinents en fonction des moyens disponibles et des stratégies définies, en tenant compte des besoins exprimés par les usagers, les acteurs de terrain et les spécialistes de l’administration. Il s’appuie sur une série d’étapes et d’analyses multicritères.

    En effet, complémentairement à la définition des besoins par les gestionnaires de l’infrastructure (directions territoriales) sur base de leur connaissance du terrain et sur base des différentes autres demandes (communes, riverains, …), les directions sectorielles compétentes dans une thématique donnée (Directions spécialisées dans le contrôle routier, dans la sécurité des infrastructures, dans l’auscultation des ouvrages d’art, dans les déplacements doux, etc.) peuvent d’une part caractériser, pour chaque besoin, l’enjeu relatif à leur thématique, mais également ajouter de nouveaux besoins en fonction de stratégies bien définies.

    Cette sélection de besoins conduit à une répartition en divers « silos » correspondant à plusieurs thématiques (Sécurité et traversées d’agglomération, Revêtements, Ouvrages d’art, Nuisances sonores, etc.).

    J'invite l'honorable membre à parcourir le rapport de ce Plan d’investissement (http://prevot.wallonie.be/plan-infrastructures-2016-2019). Celui-ci expliquera dans les détails les critères de sélection de cette méthode qui se veut être objective et professionnelle.

    Par ailleurs, ce document renseignera l’ensemble des projets repris dans le Plan Infrastructures 2016-2019 ainsi que les communes sur lesquelles ils se développent qui ne sont qu’une conséquence de la démarche globale.