L'annulation des voyages scolaires de la France vers la Belgique

• Session : 2015-2016
• Année : 2016
• N° : 439 (2015-2016) 1

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• Question écrite du 20/04/2016

  • de DE BUE Valérie
  • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Infrastructures sportives, délégué à la Représentation à la Grande Région
  
  La ministre française en charge de l’Éducation nationale, Mme Vallaud-Belkacem, a récemment exigé la suspension des voyages scolaires depuis la France vers la Belgique. Outre le message négatif que renvoie cette décision, cela risque d’avoir des répercussions économiques pour de nombreuses attractions touristiques.
  
  Monsieur le Ministre peut-il estimer à combien s’élèvera le préjudice causé par ces annulations ? A-t-il connaissance d’autres annulations massives de visites vers la Belgique ou d’organisations d’événements perturbées suite aux événements tragiques du 22 mars dernier ?
  
  Il a interpellé la ministre française afin qu’elle revoie sa position. A-t-il obtenu une réponse de sa part ? Une levée de la suspension des voyages scolaires sera-t-elle bientôt effective ?

• Réponse du 27/04/2016

  • de COLLIN René
  
  Suite à l’alerte qui m’a été faite par plusieurs opérateurs touristiques wallons commençant à subir des annulations, j’ai effectivement interpellé le 8 avril dernier la Ministre française de l’Éducation nationale afin qu’elle revoie sa décision d’interdiction de voyages scolaires à destination de la Belgique.
  
  C’est avec beaucoup de satisfaction que j’ai pris acte de la décision des autorités françaises de lever, dès le 13 avril, cette interdiction.
  
  Au-delà de mon intervention, l’ensemble des intervenants dans ce dossier, et principalement l’Ambassade de Belgique à Paris, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris et l’Office belge du Tourisme Wallonie-Bruxelles, ont travaillé de manière coordonnée à la résolution rapide de ce problème et nous ne pouvons que nous en féliciter.
  
  La décision française exigeant cette suspension des déplacements risquait en effet d’engendrer un préjudice important dans le chef des sites et attractions touristiques wallons présents sur le marché des groupes scolaires.
  
  Je rappelle que la Wallonie a toujours eu comme souci premier de privilégier la sécurité dans sa politique d’accueil des touristes. Suite aux évènements récents et dramatiques qui se sont déroulés à Paris et à Bruxelles, et au-delà d’un plan de vigilance strict déjà mis en place, plusieurs attractions touristiques importantes de Wallonie ont pris récemment de nouvelles dispositions plus fortes encore en la matière.