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L'abandon des animaux

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 870 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 20/04/2016
    • de LAMBELIN Anne
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    En septembre 2015, j'avais interrogé Monsieur le Ministre sur la problématique de l’abandon des animaux. J'avais notamment fait référence au triste bilan 2015 dressé par l'ASBL «Sans Collier» située à Chastre, dans le Brabant wallon.

    Nous constatons aujourd'hui que les vacances de Pâques ont été une période très difficile pour les animaux de compagnie. En effet, le refuge de l’ASBL « Sans Collier » a subi une arrivée massive d’animaux avec 62 chiens et chats qui les ont rejoints en dix jours. Notons que près de la moitié d'entre eux était des animaux saisis pour maltraitance !

    De plus, comme cette période est propice à une augmentation des naissances de chatons et de chiots, l’ASBL s’attend au pire pour les mois à venir. Elle pense que des mesures plus strictes, destinées au public désireux d'acquérir un animal de compagnie, doivent impérativement être mises en place.

    Actuellement, le Brabant wallon ne contient qu’un seul refuge pour animaux, et ce, même si deux projets sont à l’étude dans l’ouest de la Province. À Nivelles, «Un Toit pour eux», une ASBL qui réunit une demi-douzaine de personnes, attend toujours la remise du rapport de synthèse de la Région wallonne suite à l’avis positif de l’enquête publique réalisée auprès des riverains.

    Le nombre d’animaux abandonnés en Wallonie et, plus particulièrement, dans le Brabant wallon, ne baisse toujours pas, et ce, malgré les campagnes de sensibilisation existantes.

    En décembre dernier, Monsieur le Ministre avait lancé, avec les services en charge du Bien-être animal du Service public de Wallonie, une campagne de sensibilisation intitulée « Pour une nuit ou pour la vie ? », qui avait pour objectif d'encourager une réflexion et une acquisition responsable d'un animal.

    Il avait également annoncé vouloir modifier les règles, notamment en ce qui concerne la stérilisation et l’acquisition des chats.

    La situation difficile de l'ASBL « Sans Collier » est-elle représentative de la situation en Wallonie ?

    Où en est le rapport de synthèse de la Région wallonne par rapport à l’ouverture du refuge « Un Toit pour eux » à Nivelles ?

    Quel fut le résultat de la campagne « Pour une nuit ou pour la vie » ? Des éléments positifs en sont-ils ressortis ?

    La modification des règles d’acquisition des chiens et des chats a-t-elle débuté ? Quel en est le calendrier ?
  • Réponse du 09/05/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je ne peux me prononcer, en ce qui concerne l’entièreté de la Wallonie, sur le vécu de l’ASBL « Sans colliers » pendant les vacances de Pâques. D’autant que la moitié des animaux accueillis pendant cette période l’étaient suite à des saisies pour maltraitance.

    Une analyse des statistiques des refuges est menée chaque année après récolte des données. Des mesures sont en préparation pour améliorer leur collecte, accélérer leur disponibilité et ainsi pouvoir juger plus finement de l’effet de nos politiques ou d’événements extérieurs.

    La campagne « Pour une nuit ou pour la vie » de décembre 2015 a reçu un très bon accueil auprès du secteur. Nous savons cependant que c’est la répétitivité de ce genre de campagne qui est réellement efficace. C’est pourquoi d’autres campagnes seront prévues.

    Les règles concernant l’acquisition des animaux ont déjà été modifiées par le décret du 16 octobre 2015 interdisant la commercialisation d’animaux sur la voie publique ; un décret visant la restriction de la publicité pour la vente d’animaux est en cours d’approbation et d’autres dispositions seront prises notamment par le biais du futur Code du bien-être animal.

    Quant au dossier de l’ASBL « Un Toit pour eux » à Nivelles, je renvoie l'honorable membre à la réponse à la question écrite n° 865.