Les écoles de pilotage privées en Wallonie

• Session : 2015-2016
• Année : 2016
• N° : 237 (2015-2016) 1

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• Question écrite du 20/04/2016

  • de TZANETATOS Nicolas
  • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation
  
  Le métier de pilote de ligne fait toujours rêver, et de nombreux jeunes se lancent, année après année, dans cette filière, même s’il s’agit d’une formation très onéreuse (aux environs de 80.000 euros) proposée par des organismes privés présents en nombre sur le territoire belge, en Wallonie.
  
  Monsieur le Ministre peut-il me dire si la Région soutient d’une manière ou d’une autre l’activité de ces structures privées ?
  
  Sur la centaine de pilotes qui sortent chaque année des écoles de pilotage belges, un quart maximum trouve rapidement un emploi. Pour les autres, il faut attendre, s’expatrier…ou chercher un autre emploi. En effet, s’il a besoin de gagner sa vie, s’il a un prêt à rembourser, le candidat pilote sera tenté de trouver un autre travail. C’est là, bien souvent, qu’il se rend compte que la formation qu’il a suivie n’est pas reconnue en Région wallonne, ne lui donne même pas le titre de Bachelor, alors que c’est le cas en Flandre, mais également en France.
  
  Les structures privées flamandes et françaises offrent dès lors un avantage concurrentiel conséquent par rapport aux structures privées wallonnes. Le risque est dès lors important de voir les futurs candidats pilotes déserter les structures wallonnes, mettant en péril une activité économique importante, mettant en péril de l’emploi.
  
  En tant que ministre de l’Économie, Monsieur le Ministre peut-il donner son avis sur la question ? Compte-t-il défendre les intérêts wallons dans ce dossier auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles ? Si oui, peut-il nous dire sous quelle forme ?

• Réponse du 19/05/2016

  • de TILLIEUX Eliane
  
  Afin de soutenir le secteur de la formation en aviation, la Région wallonne offre aux organismes dispensateurs la possibilité d’obtenir un agrément dans le cadre du dispositif Chèques formation. Cependant, jusqu’à présent, force est de constater que peu d’opérateurs de ce secteur ont introduit une demande et sont agréés.
  
  En ce qui concerne la reconnaissance des formations en aviation au titre de bachelier, cette matière relève des compétences de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
  
  Dès lors, je conseille d’interroger mon collègue en charge, en Fédération Wallonie-Bruxelles, de l’Enseignement supérieur, afin d’obtenir des informations sur les éventuelles initiatives ou démarches entreprises avec le secteur de la formation en aviation pour reconnaître cet enseignement à un niveau supérieur, de type bachelor.